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Séisme à Haïti - 12 janvier 2010
Quatre ans après - 12 janvier 2014
Haiti-Séisme: Quand «le temps s’est fracturé»
Le douze janvier dans l’art haïtien
Le Nouvelliste | Publié le : 08 janvier 2014
12 janvier est ce carrefour qu’on est contraint de franchir sans trêve. Quatre ans après, les séquelles perdurent dans toutes les sphères de la vie. Mais la culture reste et demeure ce motif de fierté dont on peut encore se targuer. Quant à l’art, ne serait-ce pas plutôt osé d’affirmer que le séisme du 12 janvier a amplement influencé l’art contemporain? Sans en disconvenir, on est cependant unanime à reconnaître que son impact n’a pas été insignifiant. En dépit du fait que le secteur artistique, terriblement touché, ne parvient malheureusement pas à se relever et gagner ses lettres de noblesse à la dimension escomptée, les artistes, en majeure partie chasseurs d’images et passeurs de mémoires, se sont inspirés des vicissitudes pour dépeindre la réalité du terroir: Des bidonvilles dévastés, des manchots, des impotents, des mendiants, des maisons en ruine, des corps ensanglantés et j'en passe.
Il est des moments qu’on ne peut se permettre d’oublier ni d’en faire table rase. Avec bonheur ou désenchantement, on est appelé à les sentir, les vivre à n'en plus finir. Une raison qui justifie sans nul doute les couches de couleurs que bon nombre d’artistes superposent sur la toile et les pièces que tirent nos sculpteurs à partir des ustensiles et des métaux récupérés. Expressions des déboires et des atrocités dans lesquels s’enlise le pays.
La rencontre des artistes lors des grandes manifestations artistiques organisées durant les quatre ans subséquents au séisme telles que la grande foire d’artisanat en fête, l’exposition itinérante «Haïti royaume de ce monde», et d'autres expositions, témoigne à cor et à cri de cette place importante assignée au tremblement de terre dans notre art. L’influence n’est pas des moindres.
Patrick Cauvin de Prom’Art Haïti en a aussi fait la remarque. «Nous avons constaté chez beaucoup d'artistes que les sujets et même les couleurs utilisées avaient changé. En effet, certaines toiles commençaient à représenter des maisons en ruine ou détruites, des rues complètement ravagées.»
Aux premiers réflexes, l’artiste s’est jeté en toute spontanéité sur tout ce qui le frappe. Au village de Nouailles, on a pu admirer des sculptures de manchots ou d'unijambistes et des expositions ont été organisées pour montrer l'impact du tremblement de terre sur la vie des artistes.
«Mais l'Haïtien, poursuit Patrick Cauvin, aussi résilient qu’il soit, n'a pas tardé à renouer avec les vieilles habitudes et s’est ainsi éloigné des séquelles laissées par le séisme.»
S’il y a eu abandon chez quelques artistes en ce qui a trait à l'expression crue des douleurs du peuple après le séisme, il n’en demeure pas moins que d’autres artistes privés d’ateliers, exposant dans l’aire du Champ de Mars, continuent d’exposer des toiles fascinantes avec l’empreinte du goudougoudou.
L’Haïti postsismique qu’on reproduisait sur les toile ou avec les objets métalliques, n’était pas celle qu’on a connue, encore moins celle qu’on a toujours imaginée. Elle revêtait plutôt la morbidité, sentait la misère, la peur et la douleur - la misère atroce d’un peuple qui souffre. Un peuple en proie à tout. Placé pour plus d’un à la limite de la beauté du terroir et de l’esthétique du chaos, l’art naïf, reproduction de notre quotidien, réputé pour son aspect figuratif souvent lié au vaudou, aux scènes dans les marchés... a tenu et suscité un intérêt brutal chez les étrangers. Aux deux éditions de l’Atelier d’art international Haïti (2012 et 2013), les artistes issus du mouvement Saint-Soleil ont été applaudis par les peintres étrangers qui étaient heureux d’échanger des toiles.
Par ailleurs, il faut aussi tenir compte d’une pléthore d’artistes qui ne cautionnent pas cet idéal figuratif. Ces derniers se sont imprégnés plutôt avec brio d’une autre formulation esthétique tendant vers l’abstrait. Riboul Montfleury est de ces artistes qui souscrivent à ce style abstrait, synthétique, imperméable, à l’élan de reproduire les impacts du séisme. Ses œuvres comme celles de ses contemporains Jean Rénel Pierre, Melchiade Domond, Ted Zamy, pour ne citer que ceux-là, attirent par la charge émotionnelle des objets et transportent dans un monde sublime et merveilleux! «Une peinture qui procure des émotions intenses», pour paraphraser l’artiste-peintre américaine Patricia Goodrich qui s’extasiait devant la «Tête de l’Indienne» de Riboul au deuxième atelier d’art international.
Le séisme y est encore. Disons que ses séquelles hanteront encore longtemps l’inconscient du peuple. Si dans un premier temps a pu se dégager une certaine influence sur les sujets et parfois dans le choix des couleurs, très vite l'âme des artistes a pu vaincre les séquelles du tremblement de terre pour retrouver l'inspiration coutumière qui leur a permis d'atteindre les échelons et de se hisser au panthéon des grands artistes.
Inquiétante situation des déplacés du séisme à Carrefour
Le Nouvelliste | Publié le : 10 janvier 2014
Quatre ans après le séisme qui a ravagé notre pays, près de 150 000 personnes languissent encore dans des conditions infrahumaines dans quelque 300 camps de tentes «provisoires» devenus de fait des bidonvilles, sous la menace quotidienne d’éviction forcée. «C’est le signe que les politiques menées jusqu’à présent n’ont pas porté leurs fruits», estime le Collectif des organisations pour la défense du droit au logement, qui entreprend une série d’activités pour commémorer le 12 janvier.
La Plateforme des organisations haïtiennes des droits humains (POHDH) – membre du Collectif – a organisé, jeudi, une visite guidée dans trois camps de Carrefour. 11 h 20. On est déjà dans un camp à Mariani 8, situé au bord de la mer. Un membre du Collectif explique aux journalistes l’objectif de la visite. Alors qu’un enfant de moins de deux ans, moitié nu, joue dans la poussière derrière lui, Jackson Dolisca enchaîne: «Nous vous emmenons visiter ces camps aujourd’hui, afin que vous constatiez, vous-mêmes, dans quelles conditions les gens y vivent, quatre ans après le séisme. Lorsque c’est nous [les organisations civiles] qui le disons, on dit que nous mentons», explique-t-il.
Dans les trois camps d’hébergement visités, la situation se dégrade à vue d'œil. Les déplacés vivent dans l’insalubrité sans aucune structure sanitaire. La plupart des camps puent. «Nous n’avons pas d’eau ni de latrines…, affirme Jean Eddy Destiné, un responsable du camp de Mariani 8, où survivent 143 familles depuis quatre ans. Il indique que les gens font leurs besoins dans des sachets en plastique pour ensuite les jeter dans la mer.
Quant au camp Gaston Margron, sis près du pont de Mariani (Carrefour), la situation est beaucoup plus alarmante. Les 871 familles qui y vivent font leurs besoins à même le sol sous une bananeraie située dans les entourages. «C’est une calamité, dit d’emblée Abel Joseph, le gérant du camp. Les gens tombent souvent malades à cause de cette situation. Nous étions touchés par le choléra. C’est un CTC de MSF qui nous a aidés.»
La situation d’extrême précarité des occupants du camp saute aux yeux. Abel Joseph dit y recenser 300 enfants, dont la grande majorité ne va pas à l’école. Alors qu’il parle, des dizaines de gosses jouent entre les tentes crasseuses aux heures de classe. Quelques rares débrouillards du vaste camp mènent des activités commerciales, presque insignifiantes. « Si ce n’était les bouteilles en plastique que les gens ramassaient pour les revendre, beaucoup seraient déjà morts de faim dans le camp », déclare un sinistré.
Les occupants du camp disent subir souvent des actes d’insécurité. D’après eux, «c’est le propriétaire même du terrain qui en est le principal responsable afin de les forcer à partir». Ils prévoient de «marcher pacifiquement jusqu’au palais national, le 12 janvier, afin de faire entendre leurs revendications».
Le camp Grace Village à Lamentin 54, comme beaucoup d'autres, pue. «La situation est déplorable, reconnaît Lestin Francy, responsable du camp de 512 familles. C’est dans un trou à ciel ouvert que les gens balancent leurs matières fécales dans des sachets en plastique…»
Même si la situation des sinistrés est inquiétante dans ce camp, c’est surtout la sécurité des gens qui les préoccupe le plus. Ils affirment que «plusieurs tentatives ont été déjà entreprises pour brûler le camp ». « Le pasteur Joël Jeune [propriétaire du terrain] nous donne un dernier ultimatum pour vider les lieux à la fin du mois, raconte Mirlande Isemé, mère de trois enfants. Il a dit que si nous ne voulons pas quitter son terrain en douceur, il nous fera partir manu militari. Nous aimerions bien quitter le terrain, mais nous n’avons pas d’autres endroits où aller…»
Caroline Lexis, une femme de plus de trente ans qui vit elle aussi dans le camp, n’a pas caché sa frustration. «Nous avons voté le président Martelly pour qu’il nous retire sous les tentes, souligne-t-elle, le visage crispé. Nous avons appris qu’il débloque des millions de dollars pour le carnaval pendant que nous croupissons sous les tentes. Il devrait utiliser cet argent pour nous retirer sous les tentes d’abord avant de penser à son carnaval. Si le président ne réagit pas nous allons bloquer Carrefour…!», peste Caroline, sous le regard approbateur d’une cinquantaine de ses voisins.
Recommandations du Collectif
Par ailleurs, le Collectif des organisations pour la défense du droit au logement, qui regroupe sept organisations de la société civile, dont le GARR, la POHDH, la PAPDA et la FRAKKA, fait quelques recommandations en vue de résoudre le problème de logement dans le pays. Il conseille notamment de réorganiser le territoire tout en définissant une politique de logement prenant en compte les différents groupes de la société et la protection de l’environnement.
Pour commémorer les quatre ans du tremblement de terre, le Collectif organise une série d’activités, dont une marche pacifique le 12 janvier qui partira du Champ de Mars pour aboutir au mémorial du cimetière.
Haïti: Vers la commémoration du 4e anniversaire
du séisme du 12 janvier 2010Jacques Enguerrand GOURGUE, Cimetière. Source: Espaceloas
P-au-P., 6 janv. 2014 [AlterPresse] --- Haïti se prépare à commémorer, le dimanche 12 janvier 2014, le 4e anniversaire du violent tremblement de terre qui a détruit en partie la capitale et plusieurs autres villes, faisant environ 300.000 morts, autant de blessés et 1 million et demi de sans abris.
Dès le début de l’année, le gouvernement a averti que les répétitions du carnaval, qui commencent généralement la deuxième semaine de janvier, devront attendre le 19 janvier.
«Le ministère de la Culture et celui de la Communication exhortent plutôt les Haïtiens et les Haïtiennes, toutes tendances confondues, à la méditation, sur le sens et l’importance de la vie, le dimanche 12 janvier 2014», lit-on dans un communiqué officiel.
Aucun programme officiel de commémoration n’est pour le moment disponible, tandis que des travaux sont entrepris au niveau du vaste terrain de Titanyen (au nord de Port-au-Prince), où la majeure partie des corps a été ensevelie.
En ce qui concerne les déplacés, ils sont encore entre 170,000 et 200,000 à vivre sous les tentes, dans des conditions infra-humaines, que dénonce le Collectif pour le droit au logement.
Cette plateforme, qui regroupe plusieurs organisations de défense des droits humains, se préoccupe de la situation des personnes déplacées, qui continuent d’être également victimes d’expulsions forcées.
Jackson Doliscar, dirigeant de la Force de réflexion sur la question du logement (Fòs refleksyon ak aksyon sou koze kay / Frakka), membre du Collectif, dénonce à AlterPresse le fait que «rien n’a changé dans les opérations d’éviction des déplacés».
Selon des statistiques établies par des organismes internationaux présents sur le terrain, 20 671 familles totalisant 78 000 individus vivent dans 103 camps sous menace d’expulsion.
La localisation de ces camps de fortune sur des propriétés privées, représente le motif premier de ces expulsions et des risques encourus par les déplacés. Au total, près de 60 mille personnes ont été victimes d’évictions forcées, soit environ 4% des ménages déplacés depuis le séisme. [mm/gp apr 06/01/2014 20:00
Haïti-Séisme/4 ans:
Des activités officielles prévues pour le 12 janvier 2014
P-au-P, 08 janv. 2014 [AlterPresse] --- La cérémonie officielle du quatrième anniversaire du tremblement de terre dévastateur du 12 janvier 2010 se tiendra sur la grande place publique du Champ de Mars (Port-au-Prince)1, par une messe œcuménique en présence des officiels du gouvernement, apprend AlterPresse auprès du porte-parole de la présidence, Lucien Jura.
Un stand est déjà en construction près des ruines du palais national, détruit le 12 janvier 2010.
Le dimanche 12 janvier 2014, le président Joseph Michel Martelly fera une offrande florale au site de Saint-Christophe (au nord de la capitale), où ont été ensevelies des milliers de personnes décédées lors du tremblement de terre.
Au Champ de Mars, une minute de recueillement sera observée à 4:53 pm (21:53 gmt), heure à laquelle le séisme a eu lieu en Haïti. Des ballons seront lâchés dans le ciel en la circonstance.
Le Musée du panthéon national haïtien (Mupanah) accueillera également une exposition de photos des conséquences du 12 janvier 2010.
Le gouvernement prévoit des visites guidées au centre-ville de Port-au-Prince ainsi que des constructions réalisées à «Zoranje» (Croix des Bouquets, au nord-est de la capitale) et à Morne à Cabris, pour les journalistes tant locaux qu’internationaux, les vendredi 10 et samedi 11 janvier 2014.
La commémoration du quatrième anniversaire du séisme sera surtout axée sur la célébration de la vie pour appeler au relèvement du pays, indique Jura.
Ce sera un moment de méditer sur l’importance de la vie et de la nécessité de faire les choses autrement, notamment en ce qui concerne le respect des normes de construction.
Il reste des défis à relever, reconnait Lucien Jura, insistant, toutefois, sur les efforts consentis par l’actuelle administration politique depuis mai 2011.
La question du respect des normes de construction est une grande responsabilité de l’État et des responsables municipaux, ajoute-t-il.
Des dispositions sont prises par les ministères des travaux publics et de l’intérieur en vue de porter davantage les mairies à contrôler les types de constructions dans le respect des normes y relatives, selon Jura.
Il faut en même temps un travail d’éducation civique pour sensibiliser les gens à avoir un comportement plus responsable, préconise-t-il, appelant aussi à un renforcement des institutions. [emb kft rc apr 08/01/2014 8:55]
- Après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, la grande place publique du Champ de Mars abritait des milliers de personnes déplacées.
Haïti-Séisme/4 ans: Les corps et les esprits encore en souffrance
P-au-P, 09 janv. 2014 [AlterPresse] --- Quatre ans après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, les personnes déplacées, résidant dans les camps, continuent de souffrir dans leur corps et dans leur esprit, rapporte, en conférence de presse du 8 janvier 2014, le collectif d’organisations défendant le droit au logement.
«La société haïtienne continue de vivre dans une situation infernale. Les conditions des personnes déplacées, encore dans les camps, se sont dégradées», souligne le collectif œuvrant pour des logements décents à la population.
Depuis le désastre, ayant découlé du séisme, 85 à 90% des personnes déplacées ont quitté les camps, selon l’office de coordination des affaires humanitaire (Ocha) de l’organisation des Nations Unies (Onu).
Actuellement, entre 145 et 200 mille personnes croupissent dans plus de 300 camps de fortune, dans les principales zones affectées par le tremblement de terre.
93% des gens vivant sous les tentes ont vu leurs activités économiques se détériorer davantage après le séisme, révèle une enquête menée par le collectif défendant le droit au logement de la population.
Les personnes déplacées connaissent des conditions d’existence difficiles, comme les questions d’eau et d’assainissement qui laissent à désirer, 4 ans après.
Dans près de 120 camps, la pratique de défécation à l’air libre est courante, alors que 114 personnes partagent une latrine, signale, en 2013, la direction nationale de l’eau potable et de l’assainissement (Dinepa).
En 2012, le nombre de personnes partageant une latrine était de 74.
L’insécurité, les viols, les assassinats, sont, entre autres, les problèmes auxquels font face les personnes déplacées.
Les expulsions forcées, débutées en juillet 2010, constituent également le lot des personnes déplacées, encore dans les camps.
Près de 60 mille personnes, soit au moins 16 mille familles, ont subi des évictions forcées à date.
«Les autorités locales, les membres du gouvernement et les propriétaires de terrains privés ne respectent ni les lois nationales ni les conventions internationales relatives au droit des victimes de catastrophe», lance le collectif qui dénonce le type de réponse fournie, jusqu’à présent, par le gouvernement à la problématique de logements.
Avec l’appui de responsables locaux et de la police nationale, les cas d’expulsions forcées continuent d’être enregistrées de façon régulière, dans un contexte où l’actuelle administration insiste sur la fermeture des camps sans offrir une alternative durable de logements décents aux personnes déplacées.
«Le gouvernement n’a ni l’intérêt, ni la volonté politique pour résoudre le problème», s’insurge le collectif, fustigeant le programme de relocalisation gouvernementale, connu sous le nom de 16-6.
Pour le collectif, les dégâts énormes, produits avec le tremblement de terre du 12 janvier 2010, sont le résultat de la mauvaise gestion étatique du pays et du fossé entre les couches sociales.
«L’État ne prend aucune disposition pour que la société puisse tirer des leçons sur ce qui s’est passé», s’inquiète le collectif.
Ce collectif d’organisations de défense du droit au logement comprend, notamment, la plateforme Groupe d’appui aux rapatriés et aux réfugiés (Garr), la Plateforme d’organisations haïtiennes de droits humains (Pohdh) et la Force de réflexion et d’action sur la problématique de logements (Fòs refleksyon ak aksyon sou koze kay / Frakka). [mm kft rc apr 09/01/2014 13:10]
12 Janvier 2014
Anathème !!!
Les commis
du système
ont commis
le sacrilège,
un scéllé
sur notre or,
les clés
du coffre fort,
de style
d'usine
textile,
un siège
sur nos mines,
un tremblement
de terre
qu'ils gèrent
argent
comptant
à nos dépens...
.
Gwoudou gwoudou pase,
alòs ke nap kriye,
zòt ap ranmase
sou do nou ak laye...
Gwo konbinezon,
nou pa gen konbinezon
sekrè ni kle kòfrefò a...
Se la nou pa fò a,
izin tekstil Karakòl
al chita sou tèt yon min lò.
Jwèt la pa gen abit,
nou paka pete eskonbrit...
Nan jwèt tout vis, mò
mò rèd, nou pran gòl
koken ak men
san nou pa konnen...
Guy Cayemite
Dany Laferrière raconte l'histoire d'Haïti - causerie.
Commémoration 2013
Commémoration 2012
Sommaire des pages commémoration 2011
Poèmes:
- Ayiti par Jacques Bernard.
- J'ai vu par Guy Cayemite.
- Le cri de l'amputé par Guy Cayemite.
- Mardi 12 janvier 2010. La journée va bientôt s'achever par Frankétienne.
- Sur une île enchanteresse par Guy Cayemite.
- Un an après par Guy Cayemite.
- A year after par Guy Cayemite.
- Yon jou (in memoriam, Ayti 12 janvier 2010) par Nicole Cage-Florentiny.
Articles et autres:
- Haïti-Sésime-Un an: Quand «le temps s'est fracturé» vidéo par Alterpresse.
- Hommage aux victimes, aux survivants, aux héros, à nous tous…
- 12 Janvier 2010 : Je me souviens... par Nagiarry Porcéna-Ménéus.
- Un an après, 12 janvier 2011 par Paul Sanon.
- Témoignage du Dr. Dadou.
Sur le web:
- Medecins sans frontières: Malgré une aide massive, des besoins importants persistent un an après le séisme.
- Survivre au diable. (en italien), documentaire de la télévision de la Suisse italienne.
- The Big Picture: Haiti, one year later