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La Pwofitasyon de la France sur les Antilles de Mireille Jean-Gilles |
Sommaire
- Si la TVA nationale était le problème, plutôt que la solution?
- Une fiscalité locale bridée par la TVA nationale & Un déclin inéluctable des Antilles
- Des communes antillaises laissées pour compte
- Une poudrière sociale
- L’octroi de mer: le dernier rempart avant l’abîme
- La crise budgétaire actuelle un prétexte pour l’assaut final de Bercy?
- Pistes de travail sur une discrimination structurelle
1. Si la TVA nationale était le problème, plutôt que la solution?
Il est étonnant de parler de la «vie chère» aux Antilles sans évoquer la TVA national, qui existe aussi à la Réunion, au bon vouloir de l’État, mais pas en Guyane et à Mayotte.
Même en France hexagonale, régulièrement des voix s’élèvent pour réclamer une baisse des taux de la TVA.
Mais dans les DOM, la TVA est transparente et sans reproches, contrairement à l’Octroi de mer au lourd passé colonial (taxait-il le bois d’ébène?), le coupable idéal aujourd’hui de la «vie chère» pour les consommateurs, la «bête noire» de Bercy, fermement résolu à le transformer en TVA nationale pour réduire le déficit public.
Mais si la TVA nationale était le problème, plutôt que la solution?
En Martinique, le rebond de la TVA a été deux fois plus élevé que celui de l’Octroi de mer en 2022, et par rapport à 2021, l’État a engrangé près de 80 millions d’euros de plus au détriment des consommateurs.
... Suite à lire en pdf ici.
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Mireille Jean-Gilles est née à Cayenne en 1962. Ingénieur agronome, spécialisée en économie
du développement, elle travaille notamment au Tchad
et à Madagascar. Épouse du poète Monchoachi, elle vit
aujourd’hui à la Montagne Vauclin, en Martinique.
Du même auteur:
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