Je publie également «D’une vie à l’autre», une réécriture de «Face à la mort»,  premier livre de la trilogie. Plus expérimenté, je profite de l’épuisement de cet ouvrage pour raffermir le caractère de mon personnage et procéder à une réécriture du récit sans toutefois modifier la trame. Tenant compte de la critique émise à la sortie de «Face à la mort» j’ai aussi changé le titre. 

Dans ce livre, Taali  après l’effondrement de ses certitudes, est entraîné dans une quête de sens et d’identité dans laquelle il tente de trouver des réponses à ses interrogations…

Quatrième de couverture

Man Dou sait que son heure est venue et que Taali, son petit compagnon, devra trouver, seul, sa route dans la jungle existentielle. Dans un ultime tête-à-tête, elle lui fait cette dernière recommandation:

«Notre peuple, commença-t-elle, a beaucoup souffert depuis qu’il a été arraché à sa terre. Aujourd’hui encore, il continue à trimer pour que survive sa descendance. D’autres utilisent nos muscles comme l’on se sert de la force du taureau pour tirer la charrette. Notre tête, pendant ce temps, reste désespérément vide car nous n’avons pas les moyens de la remplir. Et l’on se garde bien de nous les donner de peur que la vérité nous instruise. Tu vois, c’est comme si nous possédions un lopin de terre fertile mais hélas, inexploité. Que de connaissances pourrions-nous y faire pousser si on les avait à portée de l’esprit! Ce n’est certainement pas à Kòlbo que nous trouverons ces graines-là. Il te faut donc partir à la conquête du savoir comme l’ont fait, jadis, les nègres marron pour la liberté…»

 Viré monté