Potomitan

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Annou voyé kreyòl douvan douvan


Merci pour

Pye Piman la

 

À Tony Mardaye notre ami,
face au défi du corps physique

Piman

Pyépimanla, le site du peuple multicolore férocement tapi dans son êtreté noire, rougeoyant de sa stupeur virile, cyber-antre du délire intime qui se dit sur la place, du chien de cour blessé qui jappe son écœurement, de la femme aisée qui se tapit dans un recoin d'aise pour nicher et pleurnicher.

Pyépimanla, une création de rêveurs debout, de somnambules entre méridiens en décalage, de pluriels écrivains enragés, modernes plus que demain, pesant tous leur poids d'hiers, leurs tonnes de pois secs, leur désillusion d'enfants bernés par le têton rupestre du continent des neiges.

Pyépimanla, audace de lire et de relire, de recréer, démystifier le blanc de page et de plage, encréoler le coureur perplexe qui vend son âme aux noires à jupons pour un brin de musique, osette au sémaphore qui dicte un temps propice au cyclone de la pensée, aux alizés de la poésie qui débride son entrave d'aléa.

Pyépimanla, tu vis et épanouis ton île virtuelle, illimitée, surdouée, toujours nubile et ventilée.

Tes piments sont frais et chauds. Piquants ils me réveillent, savoureux ils m'émerveillent.

Jean S. Sahaï

PYEPIMANLA

Tony Mardaye et Jean S. Sahaï

Tony Mardaye et Jean S. Sahaï, août 2008.

Viré monté