Comme les français disaient : « Le roi est mort, vive le roi !».
Kapeskréyòl n'est plus, vive Potomitan!

Ce qui compte le plus est l'esprit de continuité, l'esprit de partage et d'amour pour ces cultures et dialectes créoles.
Le mot dialecte est utilisé, par moi, par souci de diversité et non par minorisation de nos langues créoles antonymiques au standard français prestigieux .
La promotion de nos langues et cultures créoles internationales et non régionales est question de survie.
Le régionalisme de nos langues créoles nous confine dans un espace restreint et franco-français.
Nous sommes Haïtiens, Guadeloupéens, Martiniquais, Guyanais, Réunionnais, Mauriciens, Seychellois, Louisianais, Sainte-Luciens, Dominicais et autres. Nous sortons de la même souche et partageons une histoire tragique et similaire. Notre langue et culture créole est greffée sur une même souche africaine.
Le mot survie est approprié, car la défense des langues créoles minoritaires à base lexicale française est notre cheval de bataille.
Face à la mondialisation et l'uniformisme du Nouveau Monde, nous devons garder les valeurs qui font ce que nous sommes : notre héritage créole.
Les opinions divergent sur la genèse de nos langues et cultures créoles, néanmoins ce qu'il faut retenir est de préserver le peu que nous avons afin d'en faire un testament pour nos générations futures.
Soyons les « Don Quichotte » des Créoles.
Promotionnons avec prosélytisme nos valeurs et ce qui vit en nous et dans laquelle nous vivons : KRÉYÒL.
Le créole est notre placenta, ne coupons pas ce cordon ombilical.
C'est une question de survie....
Érigeons cette poutre porteuse et cette pierre d'angle en construisant notre monument créole sur Internet, « tankou nan mitan
hounfo a » : POTOMITAN.INFO. (« potomitan.ounfo »)
« Met tet ansanm » et soyons les chevilles ouvrières des langues et
cultures internationales créoles.

Merci Francesca, sista mwen

© Kounta, 29/01/2007