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Talismans à Magdala |
C’est d’elle et sa virginité qui me nuit la hauteur de ses jambes en allumettes basanées longues tiges de mannequin aux fesses de bassette
C’est de sa couleur et son hymen qui m’ennuie de nuit comme d’une mi-journée affolée fin vagin au minerai noir de bonne référence à profit
Magdala aux seins équilibrés d’une jeunesse étalée amante sœur sournoise de puits arabe corps de chair autosuffisant à la pluie de petites fesses à la mode des coquines
Décisif son amour de villageoise repentie qui a peur d’aimer l’homme expérimenté mais écoute sa voix grave de guitare d’une femme mure à crever
Fille non encore femme aux fesses si dures regards de fauve petite abandonnée minime bonsoir du temps en grouillades accomplies unique fille à ligoter et à lécher le corps d’huile de ricin
Femme aux yeux éteints -------- vieille amoureuse des hommes menteurs délabrée de l’amour fou ------ original des tombeaux
Camarade de ma plus grande peine attachante au cerisier que porte mon cape de poète ---------- que je l’aime cette femme qui n’est plus prete à m’attendre à m’entendre dans les couloirs et corridors du château
Pardon pour tous ces écrits d’avoir donné à ma seconde fille ce corps de fil d’acier ces longues jambes de funambule cette musculature hitlérienne ces fesses d’anges femelles
Hélas que je suis en train d’écrire mon chagrin mes chagrins et ma mère de toute ignorance
Sans le bonjour habituel des cœurs encensés voilà ma rose à bannir au jour de carnaval voilà ma petite et fragile louve et que dire de ses haleines d’un soir de vol de mes selles à l’étalage
Abandonnée à ses assaisonnements à la viande que je traine dans mes tripes de poète contrarié elle me suit toujours comme un frère blessé par sa femme de tout temps
Lise - l’enfant fauchée de ma tuile en détresse petite fille adulée qui effraie et me hante indécise sans abetir les fleurs
Voilà pour l’alimentation de l’amour ------ mon amour et tes légendes d’accroche-pied tes besoins et ton avenir de fille du totem
Alancia – jolie dame noire toujours à pied aimée de la voir prier sans la Sainte Bible en contrainte des cœurs de l’hypothèque nette
Observée d’hier sans raconter à ma jalouse femme que j’aime la voir trotter sous ses sacs de poubelle ----- et plains son fils malade au cerveau des attentes dure d’oreille et de cœur pour avoir gardé cet enfant en silence son enfant retraité à jamais son amour
Ce vieux Claude des sources mitoyennes et que je nomme japonais des femmes haitiennes qui lapent la biologie des orchidées
Merci ---------- pour Katiana la belle qui m’a ouvert les veinules d’une journée de prière
Merci pour ce thymus bien bandé au flanc de mes soupirs
Merci Claude ----- amateur des belles lettres et femmes bien moulées
Immacula – la frele et diplomate de naissance deux sentences honorées de vives voies de ce monsieur qui parle fort et qui chante danse comme un fou
Faut-il être myope pour aimer une femme Magdala ---- femme des douleurs et femme des plaisirs combinaison de rêves et d’opiacées sublimes afin de vivre et de survivre dans ce pays de merde et d’associations clandestines
Que dirait-on de la belle Charline la nuit dans deux carreaux de terre basique haletante de ses loas marrons du syllabaire
O Jérémie O Jérémie bout de terre de méchancetés accusé de morts d’hommes véritables
Surveille tes arrières éphémères O Terre de Poètes
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