Pile ou face à la mer à l’Espagne des Négriers                  à la France qui perd le Nord de Paris                  Bordeaux ou Gorée des traversées immenses et que se souviennent à gré les requins de l’Atlantique

Villon ---- Clément Marot ou Charles d’Orléans                           minables dans la douleur d’être poètes pour l’éternité des hirondelles et des centaures

J’ai laissé jouer mon petit-fils Jaren            pour l’honneur de m’avoir vieilli d’un an de merveilles            de six mois de berceuse des laurentides

Défends-toi sur terre contre les Coréens de la mer et les Kurdes de la savane                         malins chargeurs de vent humide                 marrons comme nous - l’Africain                      à s’esquiver du van

Chérir ma douleur qui envahit le temps des remords                        l’âme d’une sœur qui s’en alla à Rome                      gagner ses heures et son pain quotidien

Et moi à la une des cœurs soufflés d’amertume                  qui disparais sans laisser de traces d’un viol collectif                           d’une soirée probable à jambes ouvertes

J’ai renouvelé sans cesse ces minutes d’apoplexie                        dans l’intervalle d’une confiance nette des évadés

Mais le pays et les hommes de cette aire ne font que
des promesses sans cesse à l’eau de rose        
des ligatures des trompes de la vallée
des reposoirs dans l’illégalité des chiffres
des silos de kermesses de rue                         au filin d’un gigantesque carnaval

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 Viré monté