L’écriture compulsive d’avant ma naissance                 châtions les mots acculés de Robert          le bordel des morphèmes pour l’antichambre de Phelps                                   châtions les émotions  tragiques des mercenaires-à-lettres                                  citons l’indigné des délires moribonds du poème

Brierre ou Philoctète                    l’écrivain fugitif sur les routes de l’île qui marche à reculons vers la défaite                   ma défaite des orgues sans équivoque

Suis-je de la manie des dévots de l’Église                          d’enchanter la vie dans l’au-delà des filles pubères si belles et si coquettes

Suis-je un portrait réduit de l’Université des cœurs                            d’une biographie sans âme d’un Français raté ou d’un Africain bien hébété

Mon père écopé de 101 jours d’arrêt afin de s’améliorer dans les pourboires souterrains des femmes qu’il a aimées                           ma mère l’unique et des copines enfantant anomalies liées au sexe féminin

J’ai l’image d’une grand-mère exigeante et aimante                 comme l’écriture m’est exigée          le droit de vivre qui devient un métier                     mon métier d’être vivant et marinier délirant

Disons que je suis comme René et Franck                       une canicule d’avant ma naissance

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 Viré monté