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Cambistes à Yanick B. et Annie B. Ottawa-Gatineau, 4 juin 2022 Pavé à San Sebastián de la Gomera, Canaries. Photo Francesca Palli. |
Il faut les voir attacher à l’arcane des cœurs toi et cette multitude de filles sans-abri d’évadés à la proue de périscopes alarmés d’eau de mer envisagée bonne à boire sans équivoque
Il faut nourrir les maccabées candélabres des ténèbres roses plates de la nonciature parachutée dans l’île Colomb templier de l’absolu à la recherche de l’épice doré remise de la Croix aux entrepôts de l’île au môle Saint-Nicolas
Des îles redoutées sentinelles du Nouveau-Monde voyous et voyelles importées de l’ancienne terre des guerres Europe des Croisés et Califes de l’Orient des cimeterres à la criée des hôtes mers menaçantes jusqu’à la lie du sable de Katiopa
O négociants O négociés je vous ravie la moitié des mornes pour devenir marrons du marronage
Je vous envie pour ces sous-hommes à traverser pendant quatre siècles de mer battue et de vagues malfaisantes O Atlantique
Il faut sourire aux églantines de la ville de Karaketch à Ryad et à Goma où tout se passe sous la pelure des palmes et palmiers
Il faut maudire la mort d’un homme du sable et de la terre/de la montagne et de la craie des cours acharnées vers l’opium et le pétrole des misérables Afghans et Talibans
Il faut aimer sans être aimé
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