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Ma mère

Paruline jaune (Setophaga petechia). Photo Francesca Palli.
Tu avais le  goût de l’éternité
	      Je te  croyais immortelle
	      Quand le  vent de la mort
	      T’a balayée
	      Mère chérie  l’amour tremblait
	      Dans tes  mains inusables
	      Qui  ruisselaient d’une abondance sacrée
	      Car chaque  enfant
	      Etait un  tout de toi
	      Mère
	      Au pied du  filao où tu as grimpé
	      Je dépose ce  poème plein de gratitude
	      Comme
	      La plus  belle couronne
	      Que ta vie a  tressée
	      J’entends  encore ta voix
	      Pleine de  caresses
	      Je vois  encore tes yeux
	      Abreuvés  d’amour maternel
	      Le monde  dansait sous tes pas
	      Malgré tes blessures
	      Malgré les  morsures de la vie
	      Malgré tout
	      Je  demanderai aux oiseaux
	      A la musique  des étoiles
	      Aux  papillons lumineux
	      De  t’accompagner dans ton voyage céleste
	      Mère
	      Va et dis à  l’univers
	      Qu’un ange  de lumière
	      Est arrivé
	    
	      Ernest Pépin
	      Faugas
        1er Février2020	    
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