Conception de l’avenir d’un point de vue éthique est un essai philosophique qui veut envisager l’avenir comme un appel à notre responsabilité. En effet, il voit en la projection vers l’avenir un élément fondamental car une bonne conception de l’avenir nécessite une préparation et une anticipation indispensable des événements. La réflexion éthique exige de trouver les réponses à des interrogations: comment dois-je me comporter pour m’assurer un avenir décent? Puis-je me contenter de mener une vie construite au jour le jour?

Dans cette optique, Conception de l’avenir d’un point de vue éthique traite d’un certain nombre de valeurs mais aussi notamment, de l’organisation du temps.

Entrevue

Recueillie par Dominique Lancastre

Vous avez publié votre premier essai à l'âge 16 ans. Pourriez-vous nous raconter cette aventure littéraire et nous présenter votre ouvrage?

Mon premier ouvrage a été publié en Avril 2012, il est intitulé aux Editions Edilivre. "Conception de l'avenir d'un point de vue éthique". En effet, une propension à la philosophie est apparue à mes 15 ans néanmoins je considère qu'il s'agissait de ma destinée. La faculté de réfléchir sur un certain nombre de faits et d'erreurs personnelles dès mon plus jeune âge était en effet un indicateur manifeste quant à mon orientation philosophique. La philosophie est, nul doute, une science qui implique nécessairement un esprit philosophique, et si la réflexion semble s'exercer et se perfectionner, il est des niveaux de pensée inatteignables pour celui qui ne bénéficie pas d'un esprit philosophique inné. Quoi qu'il en soit donc, cette aventure n'est que la synthétisation d'un certain nombre de pensées antérieurement constituées et approfondies par un temps long et qui a mené des réflexions à maturité.

L'élément névralgique qui constitue la plaque tournante de l'ouvrage et qui a une influence considérable sur tous les thèmes évoqués est la doctrine anticipationniste préconisée à partir du chapitre sur l'ambition. Comme je le mets en évidence dans l'ouvrage, la réussite réside dans la préparation. L'anticipationnisme doit modeler dans une large mesure tout ce qui implique une direction temporellement postérieure. Et si une majorité de personnes considèrent que des fondements de la vie humaine tels que l'amour ou le bonheur nous viennent de façon totalement aléatoire, il faut en revanche considérer que ces fondements ont des caractéristiques qu'il faut provoquer par ses propres actes. Incontestablement, la négligence d'un amour non pas humain mais d'un amour de la possession matérielle impliquera une gestion difficile de l'amour humain. Dans cette optique, la maîtrise d'un amour matériel doit être opérée antérieurement à l'apparition d'un amour purement humain. Cela est certain, le bonheur que les Hommes veulent acquérir par la recherche perpétuelle du plaisir comporte toujours d'autres éléments fondamentaux à partir de quoi il est nécessaire de travailler comme le savoir et l'activité contemplative dont les fondements nous viennent de la philosophie Aristotélicienne. 

Pourquoi cet intérêt pour la philosophie?

La philosophie est une science humaine dont les limites n'existent pas. En effet, toute pensée humaine a la capacité d'apporter de nouvelles théories. Si les connaissances fondamentales restent d'une stabilité incomparable, la philosophie peut se développer à tout moment, contrairement aux Sciences exactes ou aux Sciences humaines telles que l'Histoire qui ne s'étendent que par d'expériences opérées sur un temps de recherche assez long. Une innovation philosophique peut intervenir par le simple contact de l'esprit humain au monde qui l'entoure, et si le développement et l'approfondissement de cette pensée ne s'opèrent qu'à posteriori. La pensée humaine peut développer une idée à n'importe quel moment et à une vitesse considérable et instantanée. 

Vous identifiez vous déjà à un quelque courant philosophique, lequel?

Alors, il est assez compliqu é de s'identifier à un courant philosophique particulier. Car les philosophes, malgré leur orientation philosophique précise ne sont jamais en accord sur tous les sujets philosophiques. Des divergences de pensée persistent par le fait que les Hommes diffèrent, leurs pensées diffèrent également. Néanmoins, il est manifeste que chaque philosophe penche davantage vers une doctrine que vers une autre. Le retour aux sources me paraît être fondamentale, et le courant philosophique qui m'attire le plus est l'aristotélisme.

Avez-vous d'autres centre d'intérêts autre que la philosophie?

Je reste malgré tout un adolescent âgé de 17 ans qui a des intérêts tels que les réseaux sociaux, les sorties entre amis, la lecture, la culture, l'actualité mondiale et politique. J'aime beaucoup le sport, en particulier l'athlétisme où ma spécialité est les courses de demi-fond. Je ne conçois pas d'être uniquement intéressé à la philosophie, cela constituerait à mon sens une fermeture de l'esprit. L'Homme se doit d'être actif et d'apporter au monde ce qu'il peut lui apporter en pratiquant des activités diversifiées.

Avez-vous du mal à vous faire comprendre de vos camarades par moment?

Il s'agit d'un problème récurrent qui intervient en effet à maintes reprises. Cela peut s'expliquer toutefois par un désintérêt total des pensées philosophiques dont je suis appelé à transmettre mais aussi par le fait que la philosophie est une science rigoureuse et exigeante qui demande un vocabulaire précis. Si la langue française présente un certain nombre de synonymes, ils n'ont parfois pas la même signification pour le philosophe qui en a une interprétation différente. L'entendement trop restreint de certaines personnes les appelle à se limiter à cette synonymie sans écouter l'interprétation du terme en question. En ce sens, diverses incompréhensions persistent.

A quel corps de métier  vous destinez vous?

L'ambition que je nourris concernant mon orientation professionnelle est celle d'être professeur de philosophie universitaire de préférence se destinant à l'enseignement à l'étranger. Une fonction d'enseignement que je prévois de compléter par la recherche philosophique et par la poursuite de mes écrits philosophiques.

 Viré monté