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Séisme à Haïti - Page presse

École des infirmières

École des infirmières. Photo Garry Jean, source metropolehaiti.com.

La Dominique et Sainte-Lucie aident Haïti
avec du personnel parlant créole

Source: Le Nouvelliste, 7. Février 2010.

Louisiane Saint Fleurant

Louisiane Saint Fleurant. Galerie Monnin.

Les îles caribéennes de la Dominique et de Sainte-Lucie vont envoyer en Haïti du personnel parlant le créole afin d'aider au redémarrage des ministères du pays sinistré par le séisme du 12 janvier, a annoncé le Premier ministre dominicais Roosevelt Skerrit.

Les deux petites îles, situées dans les Petites Antilles, proche des départements français de la Guadeloupe et de la Martinique, vont dépêcher à court terme 50 à 60 personnes parlant le créole, et plus ensuite, a dit samedi à l'AFP le chef du gouvernement de la Dominique en visite à Port-au-Prince.

En parlant la langue de 90 à 95% des Haïtiens, ou du moins un créole s'y rapprochant, ils vont aider le redémarrage des ministères, dont beaucoup ont été anéantis par la secousse qui a fait quelque 212.000 morts, a précisé l'ancien Premier ministre de la Jamaïque, Percival Noel James Patterson.

"Nous allons obtenir le soutien de pays comme la Dominique et Sainte-Lucie où les gens peuvent discuter en créole", a déclaré M. Patterson, envoyé spécial pour Haïti de la Communauté caribéenne, un regroupement régional.

Le créole haïtien est la langue officielle d'Haïti, où le français, la langue de l'ancien colon, n'est souvent maîtrisé que par les élites.

Créé par les esclaves africains qui travaillaient dans les plantations des îles des Caraïbes, le créole est un composé de français, anglais, espagnol, amérindien et de plusieurs dialectes d'Afrique de l'ouest.



En dépit de différences lexicales et grammatiques d'une île à l'autre, le "créole antillais" est parfois vu comme une langue unique, en opposition aux autres créoles, de Louisiane ou de La Réunion, par exemple.

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Chavez annule la dette d'Haïti dans le cadre de Petrocaribe

Source: Le Nouvelliste, 25. Janvier 2010.

Caribbean Sunset

Caribbean Sunset, par François Cauvin.

Haïti: Le président socialiste vénézuélien Hugo Chavez a annoncé que le Venezuela allait annuler la dette d'Haïti contractée dans le cadre du programme de coopération énergétique Petrocaribe par le pays victime d'un très violent séisme le 12 janvier qui aurait fait 150.000 morts.

"Nous allons annuler (la dette). Elaborez les documents nécessaires et la dette est annulée", a déclaré Chavez à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance bolivarienne des Amériques (Alba) sur Haïti à Caracas, sans préciser le montant de cette dette.

Selon des données du Fond monétaire international (FMI), la dette d'Haïti avec le Venezuela, son principal créancier bilatéral, atteint 295 millions de dollars, sur une dette totale d'un milliard de dollars.

Petrocaribe a été lancé en 2005 par le Venezuela, premier pays exportateur de brut en Amérique latine, dans le but de fournir du pétrole à des tarifs préférentiels aux gouvernements amis de la région qui ont un délai de 25 ans pour payer une partie importante de la dette, à un taux d'intérêt de 1% annuel.

Via ce programme, Haïti a reçu ces derniers jours 225.000 barils de carburant.

"J'ai lu dans la presse internationale les déclarations de quelqu'un, je crois du Club de Paris, qui priait le Venezuela d'annuler la dette d'Haïti avec nous", a dit Chavez ajoutant: "ils doivent faire référence à Petrocaribe".

"Certains manipulent cela pour présenter le Venezuela comme un pays insensible", a-t-il expliqué.

Les 19 créanciers membres du Club de Paris ont appelé la semaine dernière les autres pays, dont le Venezuela, à annuler "la totalité de la dette d'Haïti".

La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, avait dit qu'elle ferait une demande en ce sens aux autorités vénézuéliennes.

"Haïti n'a pas de dette avec le Venezuela, c'est plutôt le Venezuela qui a une dette historique envers Haïti", a ajouté M. Chavez.

Le président socialiste fait allusion au soutien apporté par le gouvernement haïtien au héros de l'indépendance vénézuélienne Simon Bolivar, qui a organisé une expédition militaire vers le Venezuela en 1815 et 1816 contre les Espagnols.

Les ministres des Affaires étrangères de l'Alba, bloc antilibéral, ont approuvé lundi un plan "intégral" d'aide pour Haïti qui supposera une contribution initiale de 20 millions de dollars, et comprend l'envoi de médecins rejoignant ceux de nationalité cubaine déjà en Haïti.

Le texte exprime une "préoccupation pour la présence excessive des forces militaires étrangères en Haïti, sans motifs la justifiant et sans précision sur son autorité, ses objectifs, compétences et la durée de son séjour", en allusion aux Etats-Unis qui ont déployé 20.000 soldats.

Le plan inclut l'assouplissement des conditions d'accueil des Haïtiens dans les pays de l'Alba: Cuba, Venezuela, Nicaragua, Bolivie, Equateur, Honduras, la Dominique, Antigua-et-Barbuda, Saint-Vincent et les Grenadines.

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Saura-t-on jamais combien de vies haïtiennes
Leonel Fernandez a permis de sauver?

Source: Le Nouvelliste, 24. Janvier 2010.

Enlightenmen

Enlightenment, par François Cauvin.

Haïti: Au cours d'une visite non officielle le 14 janvier 2010, le président dominicain Leonel Fernandez a apporté au président René Préval une lueur d'espérance à un moment crucial et a décidé d'offrir au peuple haïtien un inestimable support qui a modifié de façon décisive l'organisation des secours après le tremblement de terre du 12 janvier 2010. En ordonnant d'ouvrir les frontières entre les deux pays et de tout mettre en place pour aider les Haïtiens, on ne saura jamais combien de vies haïtiennes Fernandez a permis de sauver. Petit récit d'un grand moment dans la vie des deux peuples qui se partagent l'Ile.

Quand le président Leonel Fernandez arrive en hélicoptère ce jeudi 14 janvier 2010 au dessus de Port-au-Prince, il n'en croit pas ses yeux. L'ambassadeur dominicain en Haïti, Rubén Silié, lui a déjà fait un rapport apocalyptique, mais ce qu'il voit, deux jours après le séisme dévastateur du 12 janvier, dépasse tous les mots.

Dans le passé, Fernandez a déjà visité la capitale de la République d'Haïti. Il prend tout de suite l'ampleur de la catastrophe. La ville qu'il a sous les yeux est dévastée. Le président dominicain connait aussi, mieux que personne, les faiblesses des ressources haïtiennes et le dénuement des autorités frappées de tous les cotés par l'effondrement de la Minustah et des principaux centres de l'Etat haïtien.

À peine débarqué de l'hélicoptère qui le dépose sur la cour de la résidence de l'ambassadeur dominicain à Pétion-Ville, le président Fernandez prend son téléphone pour ordonner que les opérations de secours et d'assistance envers Haïti montent en puissance. La défense civile, le ministère de la santé, l'armée, les douanes, l'immigration et toutes les institutions de la République Dominicaine se mettent en mode «Aider Haïti».

La République Dominicaine sera la porte d'entrée des secours et les Dominicains, sans les projecteurs de la presse internationale, les premiers à nous tendre la main. La frontière sera aussi, sans trop de formalités, la porte de sortie pour les blessés, ceux qui cherchent une terre plus clémente, ceux en transit et tous les autres habitants d'Haïti qui fuient. Un tournant majeur dans les relations entre les deux pays vient de s'opérer sans signature d'accord officiel.  

 Les ordres passés, le président Fernandez, qui est en Haïti incognito, décide aussitôt de rencontrer, sans formalité, le président René Préval. Toujours en hélicoptère, il atterrit à l'aéroport Toussaint Louverture et se présente à son homologue.

Pour un Haïtien qui a assisté à la scène, Préval n'en revient pas de cette visite et se jette dans les bras de son ami Leonel avec qui il entretient de bonnes relations depuis des années. Le dialogue entre les deux hommes d'État est d'autant plus aisé qu'ils n'ont jamais eu de différent majeur et le Dominicain parle parfaitement le français.

«Fernandez a été le seul président d'un pays étranger à rendre visite à Haïti depuis la catastrophe et le premier responsable étranger à voir la profondeur de la plaie laissé par le tremblement de terre. Sa visite a fait sortir le Président René Préval d'une léthargie qui aurait pu être dommageable pour le pays. Avec la venue de Fernandez, Préval a compris qu'il n'était plus seul. Il venait de perdre son palais et de voir s'écrouler en quelques secondes tous les acquis de ses deux mandats, Fernandez lui a redonné le goût de se remettre au travail», continue notre source.

Le Président, coincé entre la DCPJ et l'aéroport, avait autour de lui que ses amis et tous se rendaient compte qu'il ne leur restait dans l'histoire que le rôle de fossoyeur pour les dizaines de milliers de victimes qui s'annonçaient, Fernandez leur a apporté une lueur d'espérance à un moment crucial», selon notre interlocuteur qui a voulu garder l'anonymat.

Quelques jours plus tard, alors que les tracteurs, les camions, les sauveteurs dominicains s'activent à porter main forte dans les ruines de la capitale et que les camions de la République sœur distribuent de l'eau et des plats chauds aux sinistrés, Fernandez monte encore en première ligne pour, au cours de la première rencontre sur l'aide à Haïti, mettre la barre de la reconstruction à 10 milliards de dollars et des années d'effort.

Ce chiffre n'est qu'un chiffre, mais, là encore, le président dominicain a tout compris. Après la période de secours d'urgence, il ne faut pas laisser Haïti à la merci de la charité internationale, il faut mettre le pays dans le chemin de reconstruction.

Une Haïti moins faible est le seul garant de bonne relation entre les deux peuples qui se partage l'Île d'Hispaniola. Et une grosse épine de moins dans le pied de son voisin immédiat.

Frantz Duval

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En créole, des soldats des Antilles françaises aident leurs "cousins".

Source: Le Nouvelliste, 22 Janvier 2010.

Haïti: Leur créole diffère un peu de celui d'Haïti, mais la communication avec leurs "cousins" est plus facile pour eux que pour les autres soldats internationaux. Venus des Antilles françaises, ces jeunes volontaires déblaient Port-au-Prince aux côtés des habitants.

"Je dirige ce détachement de 27 hommes, ils sont tous Antillais et volontaires pour venir ici et visiblement enthousiastes", dit à l'AFP l'adjudant-chef Christophe Mahoudeau.

C'est le détachement du Service Militaire Adapté (SMA), un régiment spécial destiné à réinsérer des Français d'Outre-Mer. Ces soldats sans autres armes que des pelleteuses sympathisent avec la population à qui ils expliquent leur action en créole.

Les soldats envoyés en Haïti, qui ont déjà six mois de SMA, sont formés aux métiers de conducteurs d'engin, de la restauration, ou bien d'agents de sécurité.

"Dès que l'on a annoncé (...) qu'on cherchait des volontaires pour Haïti, l'enthousiasme a été total et on a été submergés de demandes", raconte l'adjudant-chef.

"C'est normal, on est tous des Caraïbes, c'est la solidarité créole, mais c'est vraiment la misère ici", lance le marsouin Grégory Ganot, 24 ans, qui, armé d'une pelle, dégage des murs écroulés.

"Une première sélection s'est opérée de fait en fonction des gens qui avaient déjà un passeport, une autre par les formations suivies par nos jeunes et nous sommes arrivés comme ça à un groupe de 27 hommes, deux tiers de Martiniquais et un tiers de Guadeloupéens qui ont été transportés par un navire de guerre à Port-au-Prince", explique Christophe Mahoudeau.

Dans la capitale, sous la protection d'autres militaires français armés cette fois, les hommes du SMA participent avec les services municipaux au déblaiement, nettoiement du Champ de Mars, à coté du palais présidentiel, un immense jardin public transformé en camp de toile où dorment entre 10.000 et 15.000 personnes.

Les habitants du camp se sont organisés, ont regroupé leurs ordures et après le passage des employés municipaux, les allées de cette petite partie du centre sont presque propres et permettent à des Haïtiens d'improviser un terrain de football.

"On essaie d'amener une stabilité sanitaire, on amène de l'hygiène, on essaie d'éviter un deuxième catastrophe épidémique", indique le colonel Michel Rochelet, chef du détachement.

"Mais nous ne sommes pas là pour faire le travail des ONG, ce n'est pas notre coeur de métier", souligne-t-il.

"Nos jeunes militaires expliquent qu'ils ont trouvé une raison à leur engagement et c'est magnifique de voir des gens qui ont connu des grosses difficultés dans leurs vie, tendre la main à d'autres personnes en difficulté", ajoute l'officier français.

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Palais national

Palais national. Photo Garry Jean, source metrololehaiti.com.

Retour sur les disparus du 12 janvier

Une liste très partielle des pertes colossales enregistrées l’espace d’un cillement, vendredi 22 janvier 2010, Radio Kiskeya

Voici une liste partielle et une présentation sommaire de certains des nombreux dirigeants politiques, intellectuels, universitaires, parlementaires, fonctionnaires de l’Etat, leaders religieux, responsables onusiens, professionnels et militants brutalement emportés par l’horreur du 12 janvier. Ils ont pratiquement laissé un vide en ressources humaines qualifiées impossible à combler et un déficit majeur pour Haïti déjà à bout de souffle avant le tremblement de terre.

  • Professseur Hubert Deronceray, 77 ans, tué en compagnie de sa sœur à Christ-Roi (nord-est de Port-au-Prince), l’un des quartiers les plus ravagés. Leader du Grand front centre-droit (GFCD), ex-candidat à la présidence et docteur en sociologie, il fut notamment ministre des affaires sociales sous Jean-Claude Duvalier (1971-1986).
  • Professeur Micha Gaillard, l’un des dirigeants de la Fusion des sociaux-démocrates, décédé peu après avoir été victime de graves blessures dans l’effondrement du ministère de la justice où il participait à une réunion. Fils de l’historien Roger Gaillard et professeur à l’université, Micha était un militant impénitent caractérisé par sa jovialité, sa tolérance et une grande ouverture d’esprit.
  • Alix Auguste, coordonnateur général du parti UCADDE. Une nouvelle figure de la scène politique.
  • Professeur Pierre Vernet, mort en même temps qu’au moins une centaine d’enseignants et étudiants de la Faculté de linguistique appliquée (FLA), l’une des onze entités de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) transformée en quelques secondes en une montagne de gravats. Véritable autorité dans le domaine des sciences du langage en Haïti où il a fondé et dirigé pendant plus de 30 ans la Faculté de linguistique appliquée tout en assurant une promotion courageuse du créole, Vernet était notamment membre du Centre de la recherche scientifique (CNRS), en France.
  • Wesner Mérant, vice-doyen de la FLA et ancien collaborateur de Radio Kiskeya
  • Yves Alvarez, membre du corps professoral de la FLA
  • Professeur Georges Anglade, célèbre géographe et l’un des rares théoriciens haïtiens. L’écrivain, universitaire et chroniqueur est mort dans l’effondrement de la maison familiale.
  • Mireille Neptune Anglade, écrivain et épouse du disparu.
  • Philippe Rouzier, ex-économiste en chef du bureau du Programme des Nations Unies pour le développement en Haïti (PNUD).
  • Rouzier est mort en compagnie du couple Anglade et du jeune Olivier Neptune, petit-fils de feu le journaliste Jean Dominique.
  • Professeur Serge Petit-Frère, universitaire et pédagogue très respecté
  • Mgr Joseph Serge Miot, 63 ans, archevêque coadjuteur de Port-au-Prince. Le prélat a péri en compagnie de plusieurs autres personnes à la suite de l’écroulement de l’archevêché.

De nombreux autres religieux, prêtres, frères et sœurs appartenant à différentes congrégations n’ont pas non plus survécu à la catastrophe.

  • Me Roc Cadet, 46 ans, doyen du tribunal civil de Port-au-Prince.
  • Jean-Claude Rigueur, juge instructeur.
  • Les deux magistrats se trouvaient parmi les victimes de l’effondrement du Palais de justice de la capitale.
  • Jacques Jean Wilbert, Sénateur sortant du Plateau Central (centre), Elu en 2006 sous la bannière de la plateforme d’alors du Président Préval "Lespwa", le parlementaire figurait sur la liste des candidats de la nouvelle coalition présidentielle "Inite" aux sénatoriales partielles de février-mars, reportées sine die.
  • Louis Michelet, Sénateur sortant de l’Artibonite (nord). Il avait été élu pour seulement quelques mois sous le label "indépendant" lors des législatives controversées du 21 juin 2009.

Les deux élus sont morts sous les décombres du Palais Législatif désormais totalement en ruine.

  • Jean Frantz Richard et Murray Lustin Junior, respectivement directeur général et directeur des opérations de la Direction générale des impôts (DGI)
  • Nicole Grégoire, responsable des affaires dominicaines à la chancellerie et son beau-frère Patrick Isidor, membre du cabinet particulier de la ministre Marie-Michèle Rey.
  • Pierre Richard Jean-Pierre, chef du cabinet particulier de la ministre de la culture et de la communication, Marie-Laurence Jocelyn Lassègue. Il était aussi l’animateur à la télévision d’une émission littéraire "Absolument livre".
  • Hédi Annabi, représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et, à ce titre, chef de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH). De nationalité tunisienne, il était un fin diplomate et reconnu comme l’un des plus grands spécialistes onusiens en matière d’opération de maintien de la paix à travers le monde.
  • Un hommage appuyé lui a été rendu vendredi lors de ses émouvantes funérailles à Tunis.
  • Luis Carlos da Costa, brésilien et chef adjoint de la MINUSTAH.

Des dizaines de militaires, policiers et employés civils de la force onusienne ont également péri dans l’effondrement du QG de la mission (Hôtel Christopher). Parmi eux, Riquet Michel, membre de la section communication et ancien journaliste à Radio Métropole, une station privée de Port-au-Prince.

  • Myriam Merlet, féministe et militante convaincue, décédée à son domicile. Elle a énormément contribué à la lutte menée, ces dernières années, en faveur de l’émancipation des femmes et a été chef de cabinet de la ministre à la condition féminine et aux droits de la femme.
  • Magalie Marcelin, féministe versée surtout dans un activisme jugé souvent audacieux et sans concession.
  • Anne-Marie Coriolan, militante sociale et féministe discrète, mais qui s’efforçait d’atteindre une rigueur intellectuelle certaine dans ses démarches et interventions.
  • Carlo Lochard, ancien directeur départemental de l’Ouest de la Police Nationale (DDO) et candidat à la Députation dans la deuxième circonscription de Port-au-Prince. Plusieurs membres de sa famille ont également disparu.
  • Moïse Chérubin, avocat et fonctionnaire du ministère de la justice. Frère du militant bien connu Jean-Claude Chérubin, il fut dans le temps un collaborateur bénévole de Radio Kiskeya à l’occasion de la couverture d’événements sportifs internationaux. spp/Radio Kiskeya

Église Ste-Trinité

Église Ste-Trinité. Photo Garry Jean, source metrololehaiti.com.

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