Potomitan

Site de promotion des cultures et des langues créoles
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Le pouvoir de la communication électronique…
Parcourir le monde sur place

Marie Flore Domond

Piazza Unità d'italia

Piazza Unità d'italia, Trieste. Photo F.Palli.

Si le temps et l’espace séparent les êtres humains, la technologie de l’avant-garde les rapproche du lointain. Ainsi, parcourir le monde ne serait-ce que virtuellement, devient une manœuvre de quelques cliques ici et là sur son portable. Figurez-vous que je vis en Amérique du Nord, plus précisément au Canada. La web master, madame Francesca Palli coordonnatrice du Site internet Kapeskreyol (devenu entre temps Potomitan) avec qui, je collabore habite en Europe; elle-même entretien un partenariat avec deux autres web masters qui résident en Australie. Faites donc l’expérience vous-même. Allez-y cliquez sur le IOCP et comme par magie, vous aurez pénétré en un rien de temps dans l’aire des créoles de tous les coins du monde.

Critique recto Critique verso
Critique 1983, 435-436, Les mystères de Trieste, à lire ici:
Le château de Duino et les Elégies de Rilke par Franco Rella.

La pellicule de photos utilisée pour illustrer ce texte et que je vous propose, fait partie de ma collection d’objets souvenirs, très précieux à mes yeux. Elles ont été prises au cours d’un séjour à Trieste, une ville située à l’extrême droite du golfe de Venise qui fait partie d’un groupe d’Îlots surnommés: les Vénitiens. Comme vous le savez sûrement, Venise est un des plus grands centres touristiques par son passé culturel, littéraire, artistique que l’histoire témoigne.

Château de Miramare
Château de Miramare, Trieste. Photo F.Palli.

D’après une étude critique tenue par l’auteur, Gabriel Landry du Collège de Maisonneuve de Montréal sur l’écrivaine, Martine Audet, les révélations sont les suivantes:

«De la digression, du post-scriptum et de la carte postale
Auteur Gabriel Landry - Collège de Maisonneuve

Quelques hypothèses n’hypothéquant pas la lecture de Martine Audet

Plusieurs cartes postales

Les cent cinquante-huit poèmes brefs recueillis dans Je m’en vais à Trieste  tiennent de la carte postale, du cliché touristique et du journal de bord, celui d’une voyageuse qui cherche à enregistrer, au fil des escales, les impressions de l’heure et du lieu en autant d’instantanés. Tous les poèmes sont datés, et leur écriture s’échelonne sur une dizaine d’années. Ils sont comme les photos d’un voyage qu’on a fait; ce sont choses du passé qui appartiennent désormais à la mémoire. Ils disent où la voyageuse est passée, à quels points d’attache s’est provisoirement fixée l’écriture, activité essentiellement migrante, affaire de mouvement, comme le rappelle l’intitulé (Je m’en vais) qui désigne peut-être moins les poèmes colligés qu’on donne à lire ici que ceux qui sont à venir. Peut-être ne s’agit-il pas tant, quand on écrit, de dire d’où l’on vient que là où l’on veut aller. Le complément de destination ( à Trieste) renvoie à la dernière mention toponymique du livre, mais étant donné ce projet toujours en cours (Je m’en vais), il pourrait aussi bien figurer l’impossible point d’arrivée de l’écriture. On n’arrive pas au poème, on y va. Cela étant dit, la ville de Trieste, tout à la fois italienne et slovène, ville aux racines levantines diverses, ville carrefour, en somme, coiffe mieux qu’une autre ce travail d’écriture fortement teinté de cosmopolitisme. C’est aussi la ville d’un grand poète, Umberto Saba, qui l’a célébrée dans son Canzoniere.» Source

Trieste
(dal Canzoniere di U. SABA)

Ho attraversata tutta la città.
Poi ho salita un'erta,
popolosa in principio, in là deserta,
chiusa da un muricciolo:
un cantuccio in cui solo
siedo; e mi pare che dove esso termina
termini la città.

Trieste ha una scontrosa
grazia. Se piace,
è come un ragazzaccio aspro e vorace,
con gli occhi azzurri e mani troppo grandi
per regalare un fiore;
come un amore
con gelosia.

Da quest'erta ogni chiesa, ogni sua via
scopro, se mena all'ingombrata spiaggia,
o alla collina cui, sulla sassosa
cima, una casa, l'ultima, s'aggrappa.
Intorno
circola ad ogni cosa
un'aria strana, un'aria tormentosa,
l'aria natia.

La mia città che in ogni parte è viva,
ha il cantuccio a me fatto, alla mia vita
pensosa e schiva.

Voici une autre description donnée par un autre auteur, René Dollot

Canal grande
Canal Grande, Trieste. Photo F.Palli

Extrait

«Stendhal est venu par mer à Trieste. Il a joui de cette vision grandiose qui s'offre au voyageur arrivant de Venise: la cité épanouie en demi-cercle au fond de l'Adriatique sur les premiers versants du Carso. Rien d'essentiel ne s'est modifié depuis ce temps. La vieille ville escalade toujours les pentes de la colline sacrée de San Giusto et la basilique élève encore le bloc trapu de sa tour carrée auprès d'un Castello qui vit les Français du colonel Rabié se couvrir de gloire en 1813.» Tiré du site l’Encyclopédie de l’Agora.

Sur le même site, il existe une foule de documentations qui sont en relations directes avec cette magnifique cité que j’ai pu découvrir grâce à la générosité spontanée de madame Francesca Palli. Pour en savoir plus sur la responsable du site internet Kapes Kreyol, cliquer ici pour la découvrir à votre tour.

Enfin, je vous laisse sur le panorama de ces ruines qui supportent pourtant tant d’histoires et d’aventures.

Trieste anfiteatro
Anfiteatro, Trieste. Photo F.Palli.

boule

 Viré monté