Humour - Bèl Blag

Edner SAINT-AMOUR
 

Chen fou mòde bwa |Destin de la démocratie | Diferans ant Politisyen ak pèp | Je ne connais… | Kilès ki pi pisan nan monn lan? | La révolution de la femme Selon Démonia | Le grand match de l'existence | Leonardo Di Caprio | Le vote satanique | Neye pa pè | Qui suis je? | Pistes pour une sociologie de l’Éducation | Surpopulation en 2010
Jungle
Fritz, Jacques - Jungle. Source.

Surpopulation en 2010

Selon rapport de projection dirigé par l’ONU et L’UNICEF, en 2010 la population de l’Amérique du nord va être multipliée en une proportion exponentielle au point qu’il n’y aura pas assez de travail, de nourriture et de maisons pour tout le monde. Bref, en 2010 l’Amérique du nord connaîtra un taux de chômage si élevé que des millions d’individus seront privés de nourriture et de maisons.

Pour conjurer à ce futur fléau, l’Amérique du nord réunit ses experts qui élaborent une politique de contrôle du jeu de natalité de la population par le contrôle de la fertilité de la femme et du nombre de rapports sexuels des hommes par semaine. À notre grand étonnement, un des experts, était d’avis contraire. D’après lui, il est inutile de contrôler le jeu de la natalité de la population. Alors les autres experts lui demandent pourquoi? Il explique que la population est déjà contrôlée? Encore les autres experts lui demandent comment?

Il répond : comptez le nombre de morts engendrés par le fast-food, la fumée des voitures et le stress lié au travail au cours de l’année 2005, vous verrez que la population en 2010 ne sera même pas la moitié de ce qu’elle est aujourd’hui. C’est pour cela qu’il est inutile de contrôler la vie, mais&n! bsp; la mort dont le risque demeure très élevé dans ces trois sphères. Ventre trop gros comme une femme enceinte de cinq enfants, poumon trop noir pire que le goudron de l’asphalte des autoroutes, corps trop fatigué pire qu’une bête de somme, voilà le fléau: un mal de digestion, de respiration et d’inspiration qu’il faut contrôler.
 


 

La révolution de la femme Selon Démonia

Nous cessons d’être des saints anges
ne pas être monnaie d’échange.
Désormais nous sommes des vampires
sur lesquels nous bâtirons notre empire.

Femmes des quatre coins de la terre
unissons nous autour d’un même repère.
Nous allons tourner le moteur de la révolution
pour mettre un frein à la mâle domination.

Nous allons renverser au dernier les hommes
comme des mangues, des avocats, des pommes.
Nous nous emparerons de la barque du pouvoir
afin d’établir à jamais notre règne de la gloire.

Vous, Satana, dont le fibre du cœur est du fer
dont l’âme est éternellement vouée à la guerre
apportez cette lettre au roi Démembreur
dites lui que demain nous attaquerons à dix heures.

Dites à ce bandit terroriste chef de rébellion
s’il n’a pas le courage pour résister à nos assauts
qu’il livre le royaume au plutôt
La guerre avertie ne tue pas de bataillons.

1 novembre 2004
 


 

Destin de la démocratie selon l'évangile de Passalogue et Preventologue

Préventologue : Pouvez vous me tirer la photo de la démocratie ?

Passologue : Facile comme de l'eau à boire.

Préventologue : Allez-y !

Passologue : La vie sociale de la démocratie comme toute autre forme de vie connue sur la terre est en mouvement. Elle a vécu sa naissance dans la Grèce antique dans l'esprit d'un Vox Populi Vox dei, c'est-à-dire, voix du peuple voix de Dieu. Ce premier élan démocratique permet de traduire la volonté du peuple en une force d'utilité politique qui valorise le peuple en même temps.

Et vous Préventologue, pouvez vous me donner un portrait de la jeunesse de la démocratie

Préventologue : La démocratie a vécu sa jeunesse en Occident dans l'esprit de liberté, d'égalité et de fraternité. Boudant le salut d’en haut ou du sang, le monde capitaliste a opté pour le salut dans le bien matériel, à savoir plus précisément l'argent (le temps, c'est de l'argent). Autrement dit, soyons libres, égaux et frères dans l'argent (accumulation de l'argent ou de biens matériels). Ironie du sort!, arrivée à son âge adulte et de vieillesse, la démocratie est ébranlée. Comme le mythe traditionnel du salut d'en haut ou du sang, le mythe matériel se transforme en monopole. Bref l'argent se convertit en dictateur puissant qui asservit tous ses alliés(liberté, égalité et fraternité). Il est le seul maître, tout le reste est esclave. Comme dit le philosophe de la Grèce antique, Épicure!, "Les dieux sont trop éloignés pour faire ni mal ni bien".

Passologue : Pour mieux affermir son pouvoir monopoliste unilatéral, l'argent va mener une politique chère à Machiavel axée sur l'idée de diviser pour régner. Ainsi en toute autre forme institutionnelle antérieure sera perçue un monopole qui doit être divisé sous le nom de la liberté(en apparence) et de l'argent( en réalité) comme le sacré divisé en laïcités. Suivant cette logique toutes formes de déviation et de vice seront légalisées au nom de la liberté de l'argent.

Préventologue : Vérité des vérités tout n'est que vérité. Un exemple frappant de cela ne demeure pas moins le mariage qui relevait exclusivement de l'union Homme/femme. Cette institution taxée de monopole hétérosexuel doit être divisé en une nouvelle entité hétérogène à savoir mariage hétérosexuel et  mariage homosexuel; et ceci sous la pression vertigineuse des grands lobbyistes homosexuels qui permettra à la finance de gagner des sous, aux homosexuels de satisfaire leur insatiable désir lié à leur déviation ou au politicien de gagner des votes.

Passologue : Bravo, messieurs les décideurs, béni soit diviser pour régner. Le fruit sera ce qu'il sera, soit un 0 + ou un 0 -  comme toute division tend vers 0. Le temps dira le reste, même après ma mort.

Préventologue :  Le fruit sera ce qu'il sera! La vue des enfants sera comme témoin dans le déroulement du film homosexuel dans la rue, les journaux, la télévision, le campus, le market, le cinéma. Le fruit sera ce qu'il sera, bientôt la pression des lobbyistes homosexuels pour l'adoption d'enfant. Donc à la maison le film homosexuel sera mieux vu par l'œil des enfants dans le salon, la cuisine, la toilette comme dans la chambre à couchée. Phénomène social l'imitation comme habitude est une seconde nature.

Passologue : Bravo, messieurs les décideurs! La démocratie va bon train!

Préventologue : Amen ! ainsi soit-il ! Ayibobo.

2 octobre 2004
 


 

Le grand match de l'existence

Le match de l'existence est au calendrier de l'ère postmoderne ou robotique. Il s'agit d'un match entre l'équipe de la médecine de renommée mondiale et son adversaire, l'équipe du travail. Le match est de taille. C'est le Brésil le plus grand champion du monde contre l'Argentine qu'il n'a jamais su battre.

À l'ère robotique il faut bien saisir la problématique. L'équipe argentine du travail est le monstre qui tue alors que l'équipe brésilienne de la médecine est la bienfaitrice qui guérit.

  1. L'équipe argentine du travail dit: au nom de la rentabilité et du profit, plus de vitesse, plus de quantité, plus de qualité peu importe la dégradation de l'environnement humain, social et naturel.
     
  2. L'équipe brésilienne de la médecine dit: grâce à la technique, une éprouvette suffit pour garder en vie les mourants accidentés dans le monde du travail. À ceux qui sont victimes de la vitesse sur la route menant au travail, un poumon d'acier, un tube de perfusion, un rein artificiel, un peu de sang, une greffe. Avec ça tout rentre dans l'ordre. Si la souffrance est trop grande, alors quelques drogues ou calmants feront l'affaire.
     
  3. L'équipe argentine du travail dit: pas de travail pour les malades mentaux et physiques. Ici ce que nous faisons, c'est fabriquer des produits avec une vitesse exponentielle destinée au marché pour faire de l'argent. Nous savons tous bien que le temps c'est de l'argent! Donc travail aux plus gaillards, ceux qui sont plus en santé.
     
  4. L'équipe brésilienne de la médecine dit: Pas de problème, je vous fournirai des travailleurs sur mesure. Avec la réduction spectaculaire de la morbidité et de la mortalité ajoutée à notre outillage technique sophistiqué, le travail aura plus de travailleurs capables de travailler plus régulièrement dans des conditions même déshumanisantes. Peu importe le caractère profondément destructeur du nouvel outillage, du travail à la chaîne, du règne de la voiture.
     
  5. L'équipe argentine du travail dit: la loi de la compétition du marché axé sur l'efficacité et la rentabilité veut que nous chassions les travailleurs malades et nous recrutions d'autres de la masse infinie de la main d'œuvre quêteuse de travail. Ainsi nous rendons justice aux plus gaillards. Donc la santé, ça se paie. Et la société capitaliste signifie l'ensemble exclusif des gaillards efficaces qui œuvrent sur le marché du travail soit comme employés soit comme employeurs.
     
  6. L'équipe brésilienne de la médecine dit: à tous ceux qui sont victimes de l'agression industrielle, toujours des traitements spectaculaires sous toutes ses formes telles que vitesse, tension nerveuse, stress, dépression ou empoisonnement du milieu. Dans ce domaine nous resterons les mages ayant le pouvoir de faire des miracles qui exorcisent la peur engendrée par la survie dans un monde de travail qui exile l'homme de ses racines sentimentales, sensorielles et mythiques pour se livrer seul devant son univers de la nécessité qu'est le besoin(naturel et social) dont la marge et le coût augmentent sans cesse.
     
  7. L'équipe argentine du travail dit: nous ne sommes ni Karl Marx ni Lénine ni Mao! Que voulez vous que nous fassions de plus! La seule chose en notre possible consiste à sophistiquer notre outillage technique afin de soulager ! la douleur et la souffrance humaines tout en augmentant surtout la rentabilité. En tout cas, l'Hospital et l'État sont là pour traiter le cas des malades. Nous ne faisons ni de la médecine ni de la politique. Notre but c'est de faire de l'argent, du moins avec un peu d'honnêteté.
     
  8. L'équipe brésilienne de la médecine dit: en tout cas l'hygiène qui était une vertu dans l'antiquité est heureusement devenue pour nous un rituel qu'un corps de spécialistes célèbre sur l'autel de la science même si nous faisons face à une nouvelle menace liée à des microbes rendus résistants à la chimiothérapie, à des épidémies dans les désordres génétiques dus à l'emploi des rayons X pendant la grossesse, à des effets secondaires qui accompagnent les traitements, c'est-à-dire l'émergence de nouvelles maladies. En déplaise qui veut, nous avons maintenant le pouvoir. Nous avons le monopole. Il est présentement impossible à la grand-mère, à la tante ou à la voisine de prendre en charge la femme enceinte, le blessé, le malade, l'infirme ou le mourant. Nous avons le monopole puisque la société devient un Hôpital soumis à notre contrôle ou nous avons seul le droit de déterminer le jour de la mort d'un individu. Cependant vu l'arrivée en masse des malades réfugiés de l'escalade du pouvoir de destruction qui accompagne le rite sacrificiel de la société hautement industrialisée et l'usure de notre équipement technique, nous avons de plus en plus des besoins de capitaux pour payer le coût de l'entretien , du soutien et des traitements.
     
  9. L'équipe argentine du travail dit: l'argent a réponse à tout. De plus en plus nous payons davantage les plus qualifiés, les plus gaillards, les plus efficaces qui sont en mesure de payer pour leur santé.
    Ici nous nous disposons des employés au grand pouvoir de consommation.
     
  10. L'équipe brésilienne de la médecine dit: nous souffrons financièrement de la dépendance des gens (maladifs ou incapables de payer leur traitement). Nous devons ouvrir notre médecine plus au marché de la consommation de façon à rentrer des sous afin de rentabiliser notre institution médicale. Nous devons opter pour une médecine consommatrice qui recouvrira un large marché parce que la médecine charitable n'est pas rentable même si elle reste plus proche du fin de la médecine étant la santé des malades. En tout cas, la poche des riches ayant un grand pouvoir d'achat fera l'affaire. Dans la vie tout a un coût! Tant pis pour les pauvres! Dans la société postmoderne robotique, un médecin est défini comme l'entrepreneur sous la base de son capital, de son revenu en banque et non sur le nombre de malades pauvres qu'il a traités.

Conclusion : vive la maladie! Vive l'argent! Abas la fin de la médecine! Abas les malades pauvres! L'équipe argentine a gagné le match par un but (argent) à zéro (santé des pauvres). Victoire à l'argent et déboires à la santé. Mais comme ces deux équipes sont qualifiées d'office pour la prochaine mondiale, je souhaite que le Brésil connaîtra une première victoire sur l'équipe de l'Argentine en vue d'un équilibre meilleur dans l'ordre des choses.

Voir Ivan Illich dans ‘'Convialité''.
 


 

Pistes pour une sociologie de l’Éducation

L’éducation est une sphère d’activité hautement sociale. La sociologie y a son mot à dire.

Définition de l’Éducation

L’éducation est une transaction sociale. Considérée comme telle, elle peut se définir comme étant :

  1. Une dette renvoyant à la réception d’une formation issue de la société (famille, École).
  2. Un remboursement renvoyant à la transmission de la dette (contenu de la formation) par l’individu qui l’avait reçue. C’est la mobilisation ou la mise en pratique de ce qu’on avait appris de la société.

I) Dette comme formation reçue

Toute formation doit tenir compte de trois grands paramètres :

Le naturel

Le naturel : Former c’est développer le naturel de l’homme. Donc forme

a) L’esprit : qui comprend trois éléments,

  1. mémoire
  2. raison
  3. imagination

b) aptitude : acquérir des aptitudes ou des habilités, apprendre des opérations, de l’art, de la technique, du savoir faire, appréhender le monde de la logique, cultiver l’esprit.

Le social

Acquérir de l’attitude: Valeur, manière, caractère, habitude, norme. Autrement dit, l’éducation est une transaction d’opérations (naturel, aptitude) et de valeurs (social, attitudes) qu’un individu reçoit de la société (famille, école). Eduquer c’est former le naturel de l’homme (esprit) en vue de l’acquisition d’aptitudes pratiques grâce à des opérations. Éduquer c’est former le social de l’homme (relation) en vue des attitudes appropriées grâce à l’inculcation de normes.

L’aptitude recherche la compréhension du monde et l’attitude recherche l’harmonie avec le monde.

L’actuel

Eduquer, former c’est apprendre des compétences, des connaissances ayant une utilité pratique et actuelle. Il ne sert à rien d’apprendre des opérations et des valeurs qui ne peuvent servir à rien à celui qui le reçoit. La société doit transmettre des choses utiles, ayant un usage actuel. Parce que l’on apprend aujourd’hui, pour jouer un rôle (agir) social demain.

But de L’éducation

Premier but : obtenir un diplôme, un certificat, avoir un métier, avoir une profession.

But ultime : réalisation de soi, adaptation de soi au monde, devenir un acteur social.

II- Remboursement de la dette

Le remboursement est la transmission de la dette à la société qui l’avait donnée. Cela se fait par le biais du travail.

Travail

a) attribut : rôle, responsabilité, tâche, devoir

b) tribut : rémunération, compensation, salaire, revenu, dû.

Travailler c’est rembourser, mettre en pratique sa dette, jouer un rôle social, devenir acteur social, se réaliser.
 


 

Leonardo Di Caprio

Apre gouvènman meriken yan te fin chase Aristid nan pouvwa a.

Misye te fè yon ti vizit nan paradi. Misye frape pôt paradi ya. Epi se konsa Senpyè te vin parèt. Li mande ki moun sa kap frape ya.

Aristid di : Leonado Di Caprio. Senpyè gade nan trou pôt la, li wè yon nèg nwa. Se konsa li ale kote Papa Bondye.

Li mande, Papadye eske titanic se boule li te boule ou se koule li te koule? Bondye di se koule li te koule. Men mwen yon nèg nwè kap frape nan pôt la li di se Leonardo Di Caprio.

Mwen pa konnen depi kilè Aristid te kameleyon pou li chanje po. Papa Dye, Monchè Senpyè pa louvri pôt. Paske avèk nonm sa a nap wè lè koulè lakansyèl nan paradi ya.

Misye ap gade tout zany gadyen yo. Lap konvèti yo an zany rebèl. Misye renmen bèl fanm trôp li pa ka rete nan parade. Voye li nan lanfè al jwenn zany rebel yo bô kote lisifè.
 


 

Je ne connais…

Au train de la vie qui se veut chaotique
Non je n’ai pas la clé des solutions politiques
Puisque tout dépend de votre seule volonté
À choisir votre chemin dans la lucidité.

Moi je ne connais que mon poème
À travers lequel je dis tout ce que j’aime
Devant quoi toute autre chose est vaine
Depuis la violence jusqu’à la vengeance de la haine.

Je ne connais que mes vers et mes rimes
Inspirés par les muses qui m’animent
Je ne connais que l’exquise beauté de l’art
Qui cultive mon esprit, qui attire mon regard.

Je ne connais que la profondeur de ma sagesse
Avec laquelle je chéris et caresse ma belle déesse
Je ne connais que le baiser mielleux de la femme
Qui apporte flamme à mon cœur, transe à mon âme.

4 mars 2004
 


 

Qui suis je ?

Dans un rêve que je n’ai jamais rêvé, j’ai entendu dire que vous voulez me connaître. Je ne me fais pas prier davantage.

1) Je suis poète qui compose toute sorte de vers :
verre à boire, vers de terre, vers solitaire, verjus, vermine, vermisselle, verset, vertige et même vers-de-gris.

2) Je suis un Saint et tous mes amis sont des saints :
Saint Marc, cinglant, cinquième, Saint Nectaire, Saint Frusquin, Sainfoin, saindoux, Saint Glinglin et même sendenden.

3) Je suis un roi et tous mes amis sont des rois :
Roi Pique, roi Cœur, roi Carreau, roi Trèfle, rwayan, wa rete, wa kaka, wa kite sòt.
 


 

Chen fou mòde bwa

Gason makomè ki vle di masisi
Te fè aktyalite nan peyi Ayiti
Kòm Dirijan yo pa te jwenn konsansis
Deba te louvri devan gran piblik.

Pastè: Masisi se yon gwo gwo peche
Rwayòm syèl la li pa eritye
Monpè:Masisi se zafè malediksyon
Nan Bondye pa gen benediksyon
Byolojis: Masisi se yon pachan yon mès
Nou pa jwenn kay pyès lòt espès
Sosyològ: Masisi se pa yon fenomèn natirèl
Men se yon fenomèn sosyokiltirèl
Kriminològ: Masisi se pa yon krim
Paske li pa fè pyès viktim
Flannè: Mwen se yon jenn gason
Ki pa konn anyen nan kalson
Paske mwen renmen kilòt
Menm lè map pran kalòt.
Epi mwen pa chen fou gen raj
Mwen pa ta ka nan mòde bwa.

22 fevriye 2004
 


 

Neye pa pè

Yon group fidèl kretyen ki tap fè yon ti vwayaj misyonè sou yon ti bato ki tap soti Pòtoprens pou rive zile Lagonav. Pandan vwayaj la, yon tanpèt van te pete. Bato panche adwat, panche agòch, devan kon dèyè.

Panik te anvayi tout moun. Konsa fidèl yo rele: anmwe pastè, anmwe, nou tout prale mouri, nou tout prale nwaye.

Pastè a reponn: Neye pa pè. Fidèl yo menm reponn: non pastè se pa neye ki pè, se nou menm ki pè neye.
 


 

Le vote satanique

Dans le cadre d'un sommet organisé par l'OEA au profit de tous les pays de l'Amérique et des Caraïbes pour se prononcer sur leur devenir par un vote, les questions étaient les suivantes :

Êtes vous :

  1. contre la pourriture
  2. pour la progéniture
  3. contre le malheur
  4. pour le bonheur
  5. contre le désarroi
  6. pour la loi

Tous les pays de l'Amérique ont voté selon l'ordre des questions. Sauf les dirigeant politiques haïtiens qui prennent leur plume, efface l'ordre des choses en inscrivant :

  1. pour la pourriture
  2. contre la progéniture
  3. pour le malheur
  4. contre le bonheur
  5. pour le désarroi
  6. contre la loi.

Alors tous les pays ont demandé aux dirigeants politiques haïtiens:
«Pourquoi vous changer l'ordre des choses en faisant un choix radicalement différent des autres nations?"

Alors ils répondent :
«Nous ne connaissons pas Dieu parce qu'il assoit la société sur l'ordre. Nous sommes partisans de Satan qui croit dans de l'anarchie et la dictature. Nous sommes contre la collectivité, contre la société, contre la nation, contre la patrie, contre l'humanité, contre l'unité. Nous sommes amis de la division et de l'occupation parce que Haïti est un pays hétérocephale, qui, en politique signifie, État qui se dirige de loin. »

De retour en Haïti, certains de la population ne partagent pas le choix de ces dirigeants fous et irresponsables. Alors ils se demandent :
« Que faire? »

Alors un gars ordinaire, débrouillard, intelligent dit :
«À tout problème, il y une solution que voici:
Croyez en vous-même en misant sur vous-même. Fermez vos tympans à toutes les élucubrations des politiciens et des autres qui ont vendu aux enchères la patrie.»

4.3.2004
  


 

Diferans ant Politisyen ak pèp

Yon jou te genyen yon diskisyon ki te tabli sou diferans ant pèp ak politisyen.

Gen yon nèg ki di se pa konplike se fasil.
Diferans sè ke politisyen chanje, pèp pa janm chanje.

Yo mande li kouman sa. Misye reponn :

Na mo Politisyen nou jwenn :

  1. Po pou li bwè
  2. Pi pou li tire dlo
  3. Pen pou li manje
  4. Pise lè li fin manje bwè
  5. Poli se nèg debyen
  6. Li kaban pou li kouche
  7. Lis moun ki nan pati ya
  8. Sy li pete si
  9. Sen li tankou yon ti anj

Men lè ou konsidere pep li toujou rete menm jann kelkeswa jan ou vire li.

P1eP2=P2eP1=PeP

Lè ou fè ep li pa gen sans. Lè ou fè Pe sa vle di pèp se silans pe bouch nan koze politik.

11.3.2004


 

Kilès ki pi pisan nan monn lan ?

Yon Dimanch apremidi te gen yon festen konbit babako dine. Tout nèg manje vant deboutonnen, koule tout kalite bweson: kleren, byè, vennde, selebride,nazon, wòm babankou, aserosi, kòk sourit, bonpapa, voyankò.

Tout nèg sou, kleren tonbe pale dekoze. Raroul tou sou di map poze yon kesyon, moun ki jwenn li map ba li mil goud. Tout moun di dakò. Misye di ki moun ki pi pisan nan monn nan:

Jan di: Bill Gate
Jozèf di: Jan Koutu
Pyè di: Aristid
Jak di: Bill Klenntonn
Klarenn di: Jan Kretyen
Sindi di: Jòj Bouch
Pòl di: lame amerimen
Lik di: lame sovyetik
Andre di: lame eropeyen.

Lè tout moun fin pale, yo rete ap tann pou wè ki moun jwenn kesyon an. Raroul di pa gen pyès moun ki jwenn li. Lòt moun yo reponn, enben bay repons la.

Raroul di: tout sa nou di la a se pawòl mo, enben moun ki pi rich nan monn nan se powèt. Tout moun di kouman sa. Paske se vokabilè li ki pi rich nan mo nan monn nan, li gen don mo. Epi li pa sèlman pi rich, men li se pi gwo bonsamariten, li pataje vokabilè mo li ak tout lektè ki bezwen. Li pi pisan paske Se li ki pi rich e se li tou ki pi charitab.

12.3.2004


 
 
 
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