La Théomorphose des dix Sephiroth
en Dieux Vaudou

Saint-John Kauss

«à France»

«Quiconque opère par la Religion seule, sans le concours des autres vertus, est absorbé et consommé par la Divinité, et ne pourra vivre longtemps. Et quiconque s’approchera sans être purifié, attirera sur lui la condamnation et sera livré à l’Esprit du Mal...»
                                                                                                                (H. Cornélius Agrippa)
 

L'arbre de la vie
L'arbre de la vie

 

Par l’étude de la KABBALE, tout initié apprend que la «Tradition» veut qu’à l’Origine, Dieu ait révélé les mystères de cette Science aux Anges qui les ont ensuite transmis aux hommes. Adam, Noé, Abraham et Sarah, parents du peuple juif, ont été les premiers bénéficiaires de cet enseignement supérieur. Et on raconte, jusqu’à aujourd’hui, qu’Abraham a consigné les principaux éléments de cet enseignement secret de Dieu dans un livre, le Sefer Yetsirah (le Livre de la Création ou de la Formation), qu’il devrait transmettre à Isaac, Jacob, puis à Joseph qui n’a pas su divulguer cette Connaissance à son tour. Et c’est ainsi que «la Sagesse secrète» des mystères de Dieu s’est perdue jusqu’à l’époque de Moïse1.

La Kabbale, ainsi définie, désigne «le courant mystique à tendance ésotérique existant au sein du Judaïsme». On la surnomme tour à tour la «Sagesse d’En Haut», la «mathématique sacrée», une «mystique du langage», la «Sagesse secrète», la «Connaissance mystique», et finalement «Ce qui est reçu», c’est-à-dire ce qui est censé venir de Dieu. Plusieurs auteurs Kabbalistes, depuis les années 100, ont mis l’accent sur l’origine de cette «Sagesse secrète», et nous ont imposé d’abord la version du Sefer Yetsirah pour continuer avec celle du Sefer Ha-Zohar, le Livre de la Splendeur2. Et de ce dernier livre, nous apprenons que la «Sagesse secrète» fut révélée non seulement à Moïse sur le mont Sinaï, mais également et avant tout à Adam, au Paradis. En effet, le Zohar rapporte qu’Adam reçut un livre «descendu du Ciel et remis par le Maître des mystères»; ceci revient à dire que le premier homme fut le premier Kabbaliste. Mais, le Sefer Yetsirah (Livre de la Formation), attribué au Patriarche Abram ou Abraham et considéré comme le plus ancien traité kabbalistique de cosmogonie et de cosmologie, établit les trente-deux mystérieux sentiers de Sagesse en dix sephiroth belimah et vingt-deux lettres de fondement3. Les sephiroth, qui nous intéressent ici, sont, pour ainsi dire, l’instrument, les «attributs de la Divinité». Dans l’esprit des Kabbalistes, elles sont en quelque sorte des suppléants, «des essences effectives» qui doivent assurer et corriger l’ordre du monde établi.

LES QUATRE MONDES ET LES DIX SEPHIROTH

C’est par le jeûne, nous dit-on, et des prières répétées que les mystiques juifs et kabbalistes tentent d’effectuer un décollage spirituel en dirigeant leurs âmes à travers les sept demeures célestes, vers le ciel afin qu’elles pénètrent jusqu’au Trône.4 Ainsi donc, l’objectif de la Kabbale est d’atteindre la conscience en mêlant le «moi» au Divin. Et quatre mondes s’offrent à nous et servent à expliquer les concepts et les racines qui alimentent l’existence de l’Arbre hébraïque de vie.1, 5 La présence des dix sephiroth (ou sefirot) est la preuve nette d’une rigoureuse hiérarchie même dans la Maison de Dieu. Mais qui sont les dix sephiroth?

À la Figure I, la sephirah du bas appelée Malkhut (la Royauté) correspond astrologiquement à la Terre. Juste au-dessus se trouve la sephirah Yesod (le Fondement) qui correspond à la Lune. Au-dessus de Yesod, on observe la sephirah Tipheret (Beauté). Elle correspond au Soleil. Les deux sephiroth latérales, situées kabbalistiquement au-dessous du Soleil, sont Netzach et Hod, Victoire et Gloire. La sephirah Hod, à gauche, correspond à Mercure; et Netzach, à droite, à Vénus.

À priori, le trio Terre-Lune-Soleil constitue l’axe vertical de l’Arbre séfirotique, le Soleil central (Tipheret) recevant directement sa propre lumière de Kether (la Couronne). Ainsi donc, les «canaux» séfirotiques distribuent cette lumière à toutes les sephiroth de l’Arbre de vie qui sont, comme nous l’avons déjà mentionné, des attributs de la Divinité.

Les deux sephiroth latérales, placées cette fois-ci au-dessus du Soleil (Tipheret), sont Chesed et Gevurah, Grâce et Jugement. La sephirah Chesed, à droite, correspond à Jupiter; et Gevurah, à gauche, à Mars. Juste au-dessus de Chesed se trouve la sephirah Chokhmah (la Sagesse) qui correspond à Uranus. Au-dessus de Gevurah, on retrouve la sephirah Binah (Intelligence). Elle correspond à Saturne. Puis finalement Kether, la sephirah qui est au-dessus de tout. Elle correspond à la Couronne. Et Jésus, le Christ, l’Essénien, le plus vrai des Initiés, le Grand Mage, Divinité Solaire, se manifeste dans la sixième émanation cosmique, Tipheret.

Sur l’Arbre de vie1, 5, le monde d’ATSILUT qui est le plus élevé des quatre, signifiant Proximité ou Émanation, est «situé à la racine de notre univers métaphysique, spirituel et physique». C’est le monde divin ou céleste. Il rassemble les trois sephiroth supérieures ou sphères d’émanation de l’énergie, et représente la volonté divine. Atsilut est associé à l’élément «Feu» qui représente l’Esprit. C’est le monde de l’énergie divine qui pénètre dans les trois autres mondes et les irradie par un rayonnement le plus souvent invisible, tel l’est celui du laser.

Descendant du premier monde, celui de BERIAH transforme la volonté divine en créativité. Ce monde relie les trois sephiroth supérieures aux sephiroth inférieures de l’Arbre de vie. Situé sur le «tronc» de l’Arbre séfirotique, Beriah, le monde de la Création, «renferme l’énergie qui forme les particules terrestres essentielles des atomes, des éléments et des étoiles». Ceci étant dit, dans Beriah, «l’intellect transforme l’inspiration en pensée créatrice». Si Atsilut est associé à l’élément «Feu», Beriah de son côté, correspond à l’Air.

Dans le troisième monde, YETSIRAH, celui de la Formation, «la création est différenciée en formes uniques, l’émotion et l’ego. Ce monde régule notre vie psychologique et biologique. Yetsirah est l’expression de la différenciation et de l’individuation entre Adam et Ève». Si Beriah, le monde de l’intellect, se concentre sur l’intelligence et la sagesse, Yetsirah, le royaume de l’émotion, embrasse l’équilibre entre la force, la miséricorde et l’expression de la beauté. Il correspond à l’élément «Eau».

Le quatrième monde ou celui d’ASSIYAH comprend l’Action et le royaume du corps. C’est le monde terrestre dans toute sa splendeur et sa complicité. Les mondes supérieurs, sous forme d’énergie, descendent et interagissent avec le royaume d’Assiyah dans un concept «d’accomplissement», selon le principe de «tout ce qui est en bas, est en haut». L’exemple le plus frappant demeure la ressemblance nette entre l’Arbre de vie kabbalistique et la structure de l’ADN (acide désoxyribonucléique), lequel acide est responsable de la transmission des caractères génétiques chez les êtres vivants.

Bref, les sephiroth qui gouvernent le monde d’Assiyah, soit Hod (la Splendeur ou la Réverbération) et Netzach (le Triomphe et l’Éternité), sont unies par Yesod (le Fondement) et reliées aux mondes supérieurs grâce à l’énergie de Tipheret (la Beauté). Elles gouvernent les formes et les interrelations de la vie quotidienne sur Terre (Malkhut, la Royauté).

En résumé, chacun des quatre mondes correspond à un élément: ATSILUT, le Feu; BERIAH, l’Air; YETSIRAH, l’Eau; ASSIYAH, la Terre. Et le Sefer Yetsirah d’évoquer ainsi les quatre éléments:

«Les trois mères de l’Univers sont l’air, l’eau, le feu
Le Ciel fut créé à partir du feu
La Terre fut créée à partir de l’eau
Et l’air du Souffle décide entre eux.»
                        (Sefer Yetsirah3, 4)

LES DIX SEPHIROTH ET LES DIEUX VAUDOU

Imaginons un seul instant la substitution des sephiroth (ou sefirot) par les dieux vaudou 1, 5, 6-24. Que les sephiroth qui dominent le monde d’ATSILUT soient remplacées respectivement par Dieu (Neptune), Agoué (Uranus) et par Baron (Saturne); que celles qui gouvernent le monde de BERIAH soient plutôt dénommées Legba (Jupiter), Ogou (Mars) et Damballah (Apollon / Soleil); que celles qui contrôlent le monde de YETSIRAH soient respectivement Fréda (Vénus), Ogou Saint-Jean (Mercure) et Simbi (Lune); que celles qui dominent le monde d’ASSIYAH soient, entre autres, Dantor (Terre). La Figure III qui illustre et évoque, pour la première fois, la possibilité d’une astrokabbalistique correspondance entre le Vaudou et la Kabbale, remet alors en question la possession exclusive d’un Dieu parfait par les Hébreux ou les Juifs. Il est possible que cet enseignement secret des mystères divins ait été dévoilé à ce peuple de l’Ancien Monde par le biais d’Abraham. Mais il n’en demeure pas moins vrai que cette «connaissance mystique et secrète», sous d’autres formes, soit également livrée à d’autres peuples de l’Ancienne Perse, de l’Éthiopie ou de l’Égypte, mais qui n’ont pas su conserver et divulguer ce «Savoir d’En Haut» à leur tour. Il a fallu Moïse, chez les Juifs, pour reprendre le flambeau de cette Connaissance «égarée» depuis Joseph. Et c’est ainsi que la Tradition du peuple «Élu» ou «Choisi» s’est maintenu malgré vents et marées, guerres et génocides à travers les âges.

Les dieux vaudou ont aussi leurs traditions9-24 Les vieilles Histoires des îles et de l’Afrique racontent qu’ils ont été déchus de leur pouvoir dans la Maison Céleste, et rejetés au premier Ciel (Terre) par Dieu lui-même afin de les punir pour avoir pris «trop de contacts», sans ordre et permission du Très Haut. Les Anges ont toujours transmis aux humains des «secrets» qui ont permis, paraît-il, l’évolution du royaume terrestre. Platon, Aristote, Pythagore, Archimède, Copernic, Galilée, Léonard de Vinci, Paracelse, Isaac Newton, Leibnitz, Descartes, Kepler, Ampère, Faraday, Edison, Albert Einstein, etc., ont tous été des grands Kabbalistes, et qui ont probablement reçu la Connaissance secrète des Anges.25-29 En Haïti30, il est courant d’entendre dire que tel écrivain ou politicien a eu son enseignement sous l’eau, c’est-à-dire chez les Anges. Anges rebelles ou pas31-32, ce sont des Anges qui ont inspiré Mahomet, le poète Dante et le monstre littéraire qu’est Victor Hugo. De ce fait, il faut se dire que les Juifs n’ont pas à eux seuls le monopole de l’apprentissage par les Anges. Mais, eux, ils l’ont intégré au sein du Judaïsme; ce qui a permis à ces épopées hébraïques d’évoluer, de façon officielle, à travers la religion judéo-chrétienne.

Mais comment contacter les Anges? Des anciens philosophes hermétiques33-35. ont rédigé de remarquables traités kabbalistiques, lesquels ont été récupérés, de façon magistrale, par les Mages du vaudou. Il a été rapporté que la Kabbale juive fut «violée», et qu’il existe de nos jours «différentes formes de kabbale qui ont évolué à partir de diverses traditions des XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles en Europe». La Kabbale chrétienne, entre autres, prôna une lecture catholique des enseignements kabbalistiques du Zohar et d’autres travaux de ce genre. L’introduction de l’autre magie, celle issue du mouvement gnostique hermétique égyptien, a permis une certaine dérivation de la Kabbale juive; ce qui nous force à admettre trois grandes lignées de la Kabbale: juive, chrétienne et égyptienne.

Des personnes «réclamées», c’est-à-dire choisies par les Anges, ont le pouvoir de les contacter à des heures précises du jour ou de la nuit. Ces individus, mi-homme, mi-esprit (loa ou ange), reçurent leurs enseignements sous l’eau, non sur terre des humains, et sont très recherchées, surtout les femmes, dans cette société de consommation. La plupart des «francs-maçons» ne rêvent que de ces femmes aux pouvoirs kabbalistiques à des degrés différents. Les politiciens, les entrepreneurs, les avocats ainsi que les militaires et les médecins choisissent de les avoir pour «femmes ou amies» par mesure de prudence et d’opportunisme, une façon légale comme toute autre d’activer ou d’augmenter leur «force», l’énergie mystique qui les accompagne déjà. D’autres sont rémunérées tout simplement en tant que «devins» ou porteuses de chance et diseuses de bonne aventure. Et c’est ainsi qu’a commencé, entre autres, en Haïti, le commerce de la «Connaissance secrète» par les Prêtres (Hougan) et Prêtresses (Mambo) du Vaudou. Le pays, Haïti, doit réajuster ce «Karma» qu’elle traîne depuis l’arrivée de Colomb et le génocide qui s’ensuivit. Son «Karma» est également lié à la pratique la plus «sombre» qui ne fût jamais faite de la Magie. C’est à ce «Karma» qu’elle doit aujourd’hui les pires horreurs qu’elle a subies et subit encore depuis l’assassinat honteux par les siens de l’Empereur Jean-Jacques Dessalines.

L’INITIÉ DANS LE VAUDOU HAÏTIEN

Le cheminement de l’Initié, comme l’entend Éliphas Lévi35, est rude et sans appel. Par l’Initiation, celui-ci apprend à «commercer» avec les dieux et, de par ses contacts privilégiés, il a le loisir de rencontrer les «esprits, loas ou anges» sans difficultés. Face à lui-même, l’Initié contrôle et dirige son propre Esprit, lequel corrige et peut guérir le corps de certaines maladies. De ce fait, le rituel de l’Initiation «Kanzo» à l’haïtienne, n’est-il pas proche de celui qui était autrefois pratiqué par les confréries de Déméter, de Dionysos ou de Mithra?36 L’âme de l’Initié 37-38, après la Mort, va demeurer sous l’Eau, vivre dans les eaux inférieures, tout près de Maître Ogou Ossangne, «l’Esprit des grottes de l’Océan où l’Initié vient parfaire la maîtrise de soi». Durant le voyage initiatique (astral), c’est-à-dire lors de l’Initiation mystique dans le «djèvo» (la chambre initiatique), il y a «mort» de l’Autre. L’Initié sait qu’il est dorénavant «mort» et qu’il n’est plus le même individu. Il est alors appelé à devenir à son tour un Initiateur, un Père spirituel (Hougan ou Mambo), le gardien des Traditions. Il a reçu, doit maintenir, puis transmettre à d’autres éventuels Initiés du Vaudou qui gagneront sa confiance d’Adepte.

Par des gestes très simples, par la Parole sincère à prononcer en quelques phrases, l’Initié peut atteindre des plans élevés pour être «branché», et a le pouvoir d’ouvrir tout «réservoir d’énergie», de percer et d’activer la fréquence «des vibrations denses et environnantes» appropriées à tous désirs et volontés. Il est également capable d’atteindre les plans supérieurs où «toutes choses se réalisent». Par exemple, le fait de «jeter de l’eau» par terre sert à saluer les «loas» et à leur créer un chemin vers le quartier général des esprits, la Ville Sainte (Ville-aux-Camps, l’Olympe vaudou, la Guinée céleste), vers IFÉ, équivalente de la Jérusalem céleste des Chrétiens. Le Chemin est, par conséquent, un chemin d’Eau. Dans le Vaudou, c’est le dieu Legba qui annonce l’eau … du Ciel (la pluie ou les vapeurs d’eau), laquelle remplace les libations, la cérémonie de «jeter dlo». L’utilisation de l’Eau est essentiellement d’ordre magique. Par sa manipulation lors du premier Baptême, on est mis en contact avec Celui qui a «le pouvoir de mettre en action le magnétisme purificateur de l’eau»; d’où la désagrégation des énergies négatives d’ordre psychique «liées aux zones d’ombre de l’inconscient». Mais durant le second Baptême (Initié Kanzo), on fait plutôt appel au «Feu» lors d’une épreuve publique à laquelle sont soumis les initiés. Enfin, par le troisième Baptême, on met l’Initié en contact avec «la Force Créatrice de la Divinité», l’Esprit. On parle alors de l’Initiation au troisième degré, l’Initié Assogoué.

Prenons, également comme exemple, l’usage de l’encens «afin de chasser en premier lieu des entités malveillantes et de créer ensuite un champ vibratoire de fréquence élevée». Ce champ, à son tour, permet la descente d’Énergies silencieuses et d’Entités bienveillantes. De plus, la position de deux chandelles (gauche et droite de l’Autel) est fort significative. Chacune d’elles canalise un pilier de l’Arbre de vie1, 5 kabbalistique et facilite «la descente de la Force Divine pour opérer sur les plans denses de notre Terre». Sans oublier le Signe de la Croix qui n’est que «le procédé théurgique de la descente harmonieuse et équilibrée des quatre Éléments (l’Air, la Terre, l’Eau et le Feu) sur celui qui les trace».

Bref, le Vaudou est avant tout une «Énergie»14, 22, une Religion10, 17, 20 des forces naturelles, une Musique19, 23 du rassemblement, un Lieu10, 15 des moments sacrés de transe et de possession. Le volet spirituel du Vaudou n’exclut pas les Divinités en tant que «forces majeures», et Dieu6 en tant que Tout-Puissant, le Grand Olohoum. Ce volet comprend également les relations entre l’Homme et la Nature.5 Le Vaudou, en tant que culte des Esprits (anges ou loas) engendrés de Dieu et culte des Ancêtres, est une force vitale, un symbole de la «Connaissance secrète» à ne pas négliger et à transmettre.

Chez les personnes concernées 39, les Esprits (anges ou loas) sont à l’intérieur de l’enveloppe corporelle, au niveau du cœur qui est la porte mystique. Le cerveau, le plexus solaire, le cœur et les testicules correspondent respectivement à l’air, au feu, à l’eau et à la terre, les quatre éléments définitifs et réglementaires. En somme, toutes les grandes Divinités engendrées de Dieu pour diriger ses ministères ne sont que des Ministres, des gérants conducteurs sur cette terre. Ils sont là pour veiller sur nos âmes dont ils devront, au jour dernier, rendre compte. Mystiquement parlant, l’Homme est un Arbre, un Arbre de vie.5 La puissance de Dieu, comme le dit si bien Jésus, le Christ, est en nous, c’est-à-dire à l’intérieur du corps sous forme d’entités atomiques, de molécules divines. Et ce n’est pas sans raison que l’émotion vient du cœur, celui-ci étant le centre de toute opération mystique.

«Connais-toi toi-même», disait Socrate.

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

  1. Janet Berenson-Perkins : Les secrets de la kabbale, éd. Soline, Courbevoie (France), 2002.
     
  2. Rabbi Siméon bar Yo’haï: Sepher Ha-Zohar (Le livre de la Splendeur), précédée d’une Introduction par A.- D. Grad, Maisonneuve et Larose, Paris, réimpression 1970.
     
  3. A.- D. Grad : Initiation à la kabbale hébraïque, du Rocher, Paris, 1982.
     
  4. Lenain: La science cabalistique, Traditionnelles, Paris, 1978.
     
  5. Z’evben Shimon Halevi: L’Arbre de vie (Introduction à la Cabale), Albin Michel Paris, 1989.
     
  6. Laënnec Hurbon: Dieu dans le vaudou haïtien, Payot, Paris, 1972.
     
  7. Robert Ambelain: La kabbale pratique, Niclaus, Paris, 1951.
     
  8. Charles Mopsik: Les grands textes de la Cabale (les rites qui font Dieu), Verdier, Paris, 1993.
     
  9. Dr Arthur Holly (Her-Ra-Ma-El): Les «Daïmons»du culte vodou, Impr. Edmont Chenet, Port-au-Prince, 1918.
     
  10. Jean Price-Mars: Ainsi parla l’oncle (1928), Leméac, Montréal, 1973.
     
  11. J. C. Dorsinville: Vodou et névrose, La Presse, Port-au-Prince, 1931.
     
  12. Dr Louis Maximilien: Le vodou haïtien, Impr. de l’État, Port-au-Prince, 1945.
     
  13. Milo Marcelin: Mythologie vodou (Tomes I et II), Les Éditions Haïtiennes, Port-au-Prince, 1949-1950.
     
  14. Milo Rigaud: La tradition voudoo et le voudoo haïtien (son temple, ses mystères, sa magie), Niclaus, Paris, 1953.
     
  15. Alfred Métraux: Le vaudou haïtien (1958), Gallimard, Paris, 1977.
     
  16. Emerson Douyon: La transe vaudouesque, un syndrome de déviance psycho-culturelle, janvier 1969.
     
  17. Jean Kerboull: Le vaudou, magie ou religion, Robert Laffont, Paris, 1973.
     
  18. Gérard Alphonse Férère: Le vodouisme haïtien, sans nom d’édition, Philadelphie (USA), 1989.
     
  19. Eddlyn Desruisseau: Les amantes du mystère, Humanitas / Nouvelle Optique, Montréal, 1989.
     
  20. Claude Planson: Le grand livre du vaudou, Librairie de l’Inconnu, Paris, 1999.
     
  21. Jean Rosier Descardes: Dynamique vodou et droits de l’homme en Haïti, Mémoire de DEA d’Études Africaines (Option: Anthropologie juridique et politique), Université Paris I (Panthéon – Sorbonne), 1998-1999.
     
  22. Réginald O. Crosley: The vodou quantum leap, Llewellyn Publications, St-Paul, MN ( USA), 2000.
     
  23. Yvonne Daniel: Dancing wisdom, University of Illinois Press, Urbana and Chicago, 2005, pp. 117-118.
     
  24. Saint-John Kauss: La terre, les hommes et le pouvoir des dieux, in la revue Hauteurs (France), no 21, décembre 2006.
     
  25. Charles Darwin: L’origine des espèces, Flammarion, Paris, 1992.
     
  26. Isaac Newton: De la gravitation (suivi de) Du mouvement des corps, Gallimard, Paris, 1995.
     
  27. Anna M. Stoddart: La vie de Paracelse (1493-1541), Maloine, Paris, 1914.
     
  28. Alexandre Moryason: La lumière sur le royaume (1986), Impr. du Corrézien, France, 1993.
     
  29. Fulcanelli: Le mystère des cathédrales (1930), J. J. Pauvert, Paris, 1983; Les demeures philosophales (1930), J. J. Pauvert, Paris, 1985.
     
  30. Élie Lescot: Avant l’oubli: Christianisme et paganisme en Haïti et autres lieux, Impr. Henri Deschamps, Port-au-Prince, 1974.
     
  31. Lorimer Denis: Origine des loas, in Mémoire de l’Institut Français d’Afrique Noire, Dakar (Sénégal), 1953.
     
  32. COLLECTIF: Ancestral rays, Journey through haïtian history and culture, Illustrated with the works of Hërsza Barjon, Old Dillard Museum, February 10-March 31, 2005.
     
  33. Cornélius Agrippa de Nettesheim: De occulta philosophia, 1531; Rituel de haute magie, Quintal Associés, Montréal, 1969.
     
  34. ANONYME: Clavicules de Salomon, Quintal Associés, Montréal, 1969 (d’après une édition de 1825).
     
  35. Éliphas Lévi: Dogme et rituel de la haute magie, Bussière, Paris, 1982.
     
  36. Mircea Eliade: Initiation, rites, sociétés secrètes, Gallimard, Paris, 1959.
     
  37. A.-D. Grad, op. cit., pp.33-34. «La kabbale enseigne l’existence des trois âmes. Il est dit que le corps de l’homme sert de piédestal à un autre piédestal qui est l’âme végétative. On l’appelle Nefesh, le degré inférieur, ou principe vital. C’est l’âme à l’état de sommeil. Nefesh est le soutien du corps qu’il nourrit. Nefesh sert à son tour de piédestal à Roua’h. Roua’h est le degré intermédiaire. C’est le principe spirituel. C’est l’âme à l’état de veille. Mais il est bien précisé que Nefesh et Roua’h ne sont pas deux essences différentes, car elles ne peuvent exister qu’unies l’une à l’autre. Enfin, Roua’h sert de piédestal au degré supérieur appelé Neshamah, qui est l’âme proprement dite. Et cette âme véritable (…) certains hommes ne la possèdent pas.»
     
  38. Lilas Desquiron: Racines du vodou, Henri Deschamps, Port-au-Prince, 1990. « (…) la connaissance extra-sensorielle provenant de ces deux âmes Sémedo et Sélido, révélées par la science ésotérique de l’Afrique ancestrale.»
     
  39.   Mircea Eliade: Naissances mystiques, Gallimard, Paris, 1959.

 

 
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