le pacte d’un corps, celui de sa solitude,
rien ne peut l’en défaire,
ni les rouages de l’orgasme,
ni la pleine lumière de vos yeux
plus sentencieuse que ces soleils engoncés de lave,
ni les fantasques du paraître, quand narcisse
tu baptises le désir de l’autre,
ni la levure de ce livre qui épèle
ta peau éraflée de rêves,
ni la lumière qui rougeoie lors de l’énoncé
des crépuscules,
ni la confession de ton sang à cette pierre
qui cisèle les vœux de toute nuit,
le pacte de ton corps est celui de la solitude,
ce face à face, jamais vaincu, avec ce soi, rendu
à sa nudité, 
à l’errance, à la mort et à ses nausées