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Poésie à trois voix Umar TIMOL - Davina ITTOO - Ernest PEPIN
Aube à La Palma. Photo F.Palli |
débris de lumière /
qui froissent /
les plis de l’obscurité /
Umar Timol
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Sable mouvant mourant dans le tourbillon des marées basses...
Davina Ittoo
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nous y prenions appui sur la nudité même de la nuit
Ernest Pépin
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La nuit secoua sa lourde chevelure où dansaient les rois maudits. Ses jambes tremblèrent, ses cloches ne tintèrent plus. Voici venu le règne du jour...
Davina Ittoo
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débris de lumière / Venus de toute éternité/ étincelles du cosmos/
Vibration démarrée que respectent les centrales de la nuit/
Ernest Pépin
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Que jaillissent alors les promesses d'une aube nouvelle/Les centrales de la nuit éclairent la danse des débris lumineux, sur l'infini manteau du cosmos
Davina Ittoo
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Oh j'ai vu/ toute cette poussière ajourée/ tourbe de l'infini/ qui vantait l'origine/écumant d'émerger à l'heure tangente et dansante des lucioles/ Nous en fûmes affolés/
Ernest Pépin
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Naufragés sur les rives du grand espoir/nos pieds englués dans l'argile du commencement/
nos yeux ont vu la montée des énigmes/la chute des firmaments
Davina Ittoo
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Nos mémoires ont capté les filaments des larmes/ l'aile des lumières hantaient nos voiles intimes/
Nous avons fermé les paupières de la nuit et tâté le fruit des étoiles /
Ernest Pépin
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Dans le creux de minuit, j'ai longuement cherché le souffle/ Dans la valse de mes bras, j'ai longtemps recueilli les nids défaits/ Dans la pénombre de nos corps, voilà qu'un cygne découvre ses ailes.
Davina Ittoo
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Et s'envole vers on ne sait quelle légende/c'est un abandon qui parle et se recueille / Une oraison aérienne et si sauvage dont nous sommes les racines et la fleur lovée de minuit/
la fleur lovée de minuit
Ernest Pépin
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Serait-ce la légende de celui qui se sait condamné à s'échouer sur les rives du désespoir/
A minuit, sonne le glas du rappel/ La fleur lovée contre les épines, tourmente en floraison dans le silence
Davina Ittoo
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je me suis condamné à aimer/ le monde nous emporte/ je me suis condamné à renaître en promesses/ loin des douanes du désespoir/ Je me suis condamné à habiter une fleur qui ne meurt pas/
du désespoir
Ernest Pépin
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Cette fleur que tu habites, qu'elle est belle/ Ne l'écrase point avec les rumeurs incertaines de ta marche/ D'eau de pluie, tu l'abreuveras/ D'immenses verdures, tu la recouvriras/ Tandis que moi, je suis condamnée à te regarder de loin/ dans l'espoir de toucher tes promesses de mes doigts frêles
Davina Ittoo
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Promesses d'une cartographie plus large/ une goutte d'eau ne contient-elle pas toutes les soifs/ et tes lèvres ne mûrissent - t- elles pas tous les baisers à venir/ Avec le sable de tes seins je construis mon château /promesses tissées par les rayons solaires et qui pressentent le don/
Ernest Pépin
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