L’Éther / l’Esprit                        sans la matière des hommes à reconquérir                        à recomposer parmi l’atome et l’intron des garde-fou                         des patrimoines /deux égrégores / deux portes ouvertes sur la canicule des bossales / des Rois de forêt vierge inanimée par l’ajoupa des retardés

De nouvelles terres torturées parmi les plus larges de ma main droite                              d’impossibles amours que je me donne                  que je relance à la chevauchée du bédouin                  Nubie de mes angoisses d’homme du sable / de la mer ancienne des souverains

De Bordeaux des Juifs marchands d’ébène               petits-fils de Dieu / de la troupe des assassins assassinés de tous pays       

La renaissance des feuilles au printemps                   des hommes de la Renaissance ô Paracelse               mon point vernal   

Je sors de bonne heure afin d’y voir                l’au-dessous des eaux et des vagins d’envergure                 la somme des rues et des avenues d’importance                      l’épine dorsale du citoyen mitoyen
                              
J’entre dans ma destinée / étoile de poète / chronogramme d’espérance dans la douleur des origines / de l’esclavage

Je m’interroge sur l’élasticité du tissu de soutien                         des hommes à remodeler / à nettoyer les jours de vice / de laurier à brûler pour la nouvelle saison des fleurs

Qu’importe l’échéance                           qu’importe la raison                  il n’y a pas à divaguer dans la mêlée des gitanes en chaleur

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 Viré monté