Ces inconnues si fragiles qui sillonnent les rives de l’amour brut                mon amour des prunes et des oranges plus douces qu’une Californienne  détournée de ses rêves 

Son sourire et un baiser lointain               Tercia de son profil des fêtes que je connais par cœur                   d’assemblée de belles filles tigées            comme des colombes              de l’aventure de la mer Colomb          ses criminels qui nomment les femmes et l’or de l’Apocalypse             ses aventuriers ramassés du haut des ports de l’Europe en berne                    te donner le bain un jour et faire le nettoyage de l’abîme des maux par les mots et les signes

Depuis Daphcar la serveuse                         que j’adore au loin des réticents hommes de guerre                 retenue par la mer et les loas débonnaires de sa beuverie                 au large de mes réels châtiments
 
Je t’ai cherchée pour ne pas t’oublier                    après l’amour et le regard des motels qui condamnent                  je t’ai cherchée femme douce et pleine de caresses

Des femmes amères j’en ai connues à la tannerie du coin               femmes dépressives et jetées par l’aimé                femmes amantes brutales                                       la jalousie pour l’aimé

Fut-ce ma maîtresse d’un soir                   ma cousine bien-aimée mon alliée ma dosa                               Nicole dont je tais les feintes et les fentes de son corps                          absolu dans le réel

Ô mes trois carénages d’une frivolité donnée                           Ô mes jupes préférées

J’applaudis

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 Viré monté