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Annou voyé kreyòl douvan douvan

Obidjoul
Une approche écologique et cognitive au service du mieux lire-écrire le créole

Jean Bernabé

Obidjoul

Obidjoul, Jean Bernabé • 2013 • Éd. Le teneur ISBN 9782918141327 • 20€.

Sommaire

Préface p. 9
Généralités p. 13
État des lieux et étapes d’un parcours graphique p. 25
Leçons: l’expérience graphique de Gilbert Gratiant p. 55
La version standard III p. 91
Conclusion p. 125
Annexes p. 131
Références bibliographiques p. 161

Préface

L’écriture du créole: mémoire et sagesse

L’histoire de l’écriture n’est pas forgée par une série aléatoire de guerres, d’invasions et de prise de pouvoir. L’histoire de l’écriture ne s’écrit pas au fil des conflits et des conquêtes, elle est tissée par la volonté des hommes de dépasser leur humaine condition. L’homme, comme tout être vivant, est voué à n’être qu’en un point singulier du temps, qu’en un point singulier de l’espace. Vivre, c’est être «coincé» entre le hic et le nunc… et savoir qu’on l’est; vivre, c’est être conscient qu’une fin définitive nous est promise… et savoir l’accepter. C’est cette conscience de nos contraintes qui fait notre spécificité humaine et nous pousse à les dépasser. La construction de l’écriture marque le refus d’accepter la fatalité des contraintes du temps et de l’espace.

Si l’homme se lança le défi du dépassement de l’espace et du temps, c’était justement parce qu’il était homme: à la fois pour se sentir vivant et pour avoir moins peur de ne plus l’être un jour. Ce qui le fit tracer des signes sur des tablettes d’argile ou des papyrus, c’est qu’il tentait de faire courir son roseau ou sa plume plus vite que sa vie. Confier à un autre qu’il ne connaissait pas et qui était loin de lui une trace de sa propre intelligence et savoir que cette trace sera reçue quand lui-même ne sera plus. La création de l’écriture manifeste, où qu’elle fût conçue, la volonté de dépasser les limites du temps, en affirmant le primat du spirituel sur le matériel. C’est aussi le refus que la distance empêche les esprits de se rencontrer. Faire qu’une pensée soit envoyée là où celui qui l’a conçue n’est pas; transmettre alors même qu’il n’est plus, tel est le sens de l’écriture.

L’évolution de l’écriture n’est pas le fait du hasard. Quels que soient les lieux où elle fut créée, quels que soient les peuples qui l’ont forgée, les étapes de l’évolution de l’écriture sont d’une constance remarquable: toujours tournée vers l’équilibre et la pertinence.

Du dessin à l’idéogramme, de l’idéogramme au codage des syllabes, de la syllabe à l’alphabet phonétique, on voit se dessiner, certes pas de façon régulière, le parcours des hommes bien décidés à transmettre leurs constats et leurs idées de façon de plus en plus précise, de ne rien laisser hors de portée de leur instrument de communication, de servir au mieux la construction de l’intelligence collective. Précision, économie de moyens, puissance, fiabilité, telles furent les finalités qui animèrent l’évolution de l'écriture. Tels sont les repères qui explicitent son histoire. Tout cela a donné des écritures contemporaines bien différentes. Les écritures sont diverses. La diversité se manifeste d'abord dans la manière dont se présentent leurs signes respectifs. Ils peuvent être parfois figuratifs, c’est-à-dire représenter plus ou moins fidèlement des éléments du monde visible. C’est le cas des hiéroglyphes égyptiens, des écritures mayas et de l’Indus. Mais très vite, ces signes ne représenteront plus des scènes visibles, mais les segments du langage: des mots puis des sons.

Lorsque le signe d’écriture saisit globalement un mot, on parlera alors d’un encodage idéographique.  Si le signe d’écriture encode un son (unique ou syllabique), l’encodage est alors phonique. Lorsque les signes écrivent des syllabes (combinaison de consonne + voyelle), on parle d’écriture syllabaire. Lorsque les signes écrivent seulement des consonnes ou des voyelles, on parle d’écriture alphabétique, c’est le cas de l’écriture du français et de la plupart des langues modernes.

Le français présente ainsi une relative complexité dans la relation lettre et sons, contrairement à l’esperanto, par exemple, qui est d’une remarquable simplicité. Dans le sens des lettres vers les sons (lecture), le système alphabétique du français est d’une remarquable régularité. 85 % des relations sont prévisibles alors qu’en anglais par exemple, moins de 60 % le sont. Avouons quand même qu’en espagnol, on franchit la barre des 97 % de relations directes. Les choses se gâtent sérieusement lorsque, pour écrire les mots du français, on essaie de trouver les lettres qui correspondent aux sons. Ainsi, 34 phonèmes correspondent à plus de 150 lettres ou groupes de lettres. Et cela, sans compter les consonnes muettes qui fleurissent à la fin des mots. Lorsqu’on compare le système du français à celui choisi par l’espéranto, on comprend bien comment le créoliste, soucieux à la fois de simplicité et de singularité orthographique de chaque mot, se trouve déchiré entre deux tendances contradictoires. Car, si la relation entre sons et lettres est en français quelque peu opaque et aléatoire, elle est en espéranto totalement transparente et prévisible. À un son correspond une lettre et une seule et à chaque lettre correspond un seul phonème. On pourrait se dire que c’est le système le mieux abouti que les hommes aient créé pour mettre en mots écrits leur pensée et donc appliquer sans se poser de questions ce système transparent aux langues créoles, africaines, amérindiennes. Mais quand on réfléchit aux usages de la lecture et de l’écriture, les choses ne sont pas aussi simples.

Ma frilosité à l’égard de choix orthographiques qui viseraient uniquement la transparence graphophonologique du créole n’est pas la réponse réactionnaire d’un dinosaure de la langue aux jeunes générations en mal de révolution, je vous l’assure. Je n’éprouve pas de nostalgie particulière pour une orthographe étymologique. Mon choix de trouver un moyen terme entre singularité formelle des mots et transparence orthographique est simplement guidé par le souci de proposer au petit créolophone le système le plus efficace pour lire et écrire. Car une orthographe simplifiée à l’extrême, simplifierait l’écriture, mais n’aiderait pas la lecture. Tous ceux qui n’ont que le mot simplification à la bouche devraient comprendre que la simplification aurait un impact totalement différent sur la lecture et sur l’écriture. En effet, si l’on simplifiait l’orthographe d’usage en rendant totalement transparentes les relations entre lettres et sons, on faciliterait sans nul doute l’écriture des mots. Une langue dans laquelle un son correspond à une lettre et une seule, comme en esperanto, met en effet ses usagers à l’abri des fautes d’orthographe. Car si l’on n’a pas de problème d’audition, une telle façon d’écrire ne laisse planer aucun doute sur la forme d’un mot dés l’instant où l’on a appris les correspondances sons/lettres. En revanche, une écriture de ce type compliquerait singulièrement la tâche de ses lecteurs, puisque la simplification des formes orthographiques entraînerait ipso facto une moins bonne discrimination de la «physionomie» des mots et rendrait plus difficile leur reconnaissance. Car ces «fioritures orthographiques» qui ornent l’orthographe ont une utilité évidente: elles permettent d’un coup d’œil de reconnaître un mot en le distinguant de ses voisins: «farmasi» est moins immédiatement reconnaissable que «pharmacie», «thèse» saute plus aux yeux que «tez» (que l’on pourrait confondre avec «nez»), et «chlore» que «clor» (qui se rapproche de «clou»). Pour le dire autrement, la simplification drastique de l’orthographe du créole servirait l’écriture, mais desservirait la lecture. On ne peut, en effet, gagner sur les deux tableaux, et c’est pour cela qu’il faut se garder d’intervenir de façon intempestive en ne visant que la transparence. La langue créole devra dans sa grande sagesse trouver un équilibre délicat entre complexité et simplicité, acceptant de parer quelques-uns de ses mots de quelques «fioritures» qui les distinguent plus aisément aux yeux du lecteur et donnant aux autres des costumes plus sobres et plus austères qui font le bonheur du scripteur.

Professeur Alain Bentolila
Université de Paris-Descartes

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 Synopsis d’
OBIDJOUL

Le standard III du GEREC1

Jean Bernabé

Une approche écologique et cognitive au service du mieux lire-écrire le créole

Les premiers textes créoles remontent à la fin du XVIIIème siècle. Ils ont été écrits sur une base étymologique, c'est-à-dire par référence à l’écriture du français, qui est la langue d’où le créole tire la majeure partie de son vocabulaire. Mais la graphie étymologique constitue une impasse, parce que la structure grammaticale des créoles différant notablement de celle du français, ne permet pas l’assimilation graphique des deux langues. Cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas tenir compte des complémentarités existant entre les dimensions écologique et cognitive qui résultent de leur mise en contact multiséculaire. Dans la première moitié du XXème siècle, s’est installée (en Haïti, tout d’abord) la graphie de type phonétique, qui est celle adoptée par le GEREC, dans la deuxième moitié des années 1970. Le code graphique proposé par le GEREC s’est développé en trois étapes qui constituent autant de standards numérotés de I à III.

1) Le standard I

Lancé dans une conjoncture marquée par l’urgence de soutenir l’installation en 1973 de l’enseignement du créole au sein de l’université et compte tenu du caractère peu opératoire de la graphie étymologique, il se caractérise par un phonétisme se voulant radical. Ce dernier qui se définit de la manière suivante: un phonème est noté par un graphème et toujours le même. Ce principe peut être illustré par les mots suivants: solèy (soleil), wòl (rôle), yanm (igname), pay (paille), bondyé (dieu), pas (parce que), près (presque), ris (risque), fòs (force), lous (ours), rat (rat), lèt (lettre ou bien lait), pit (gallodrome), fòt (faute), wout (route), annaks (convenable), Alèksann (prénom masculin), annaks (convenable), lègzanmen (examen), lègzistans (existence).

En fait, ce phonétisme prétendu intégral ne l’est pas vraiment puisqu’il connaît une exception selon laquelle le phonème /a/ est noté de deux manières différentes:

  • |a| dans tab (table)
  • |à| dans Sentàn, Tartàn (noms de lieux)

Cette exception, qui peut paraître anodine, a constitué une brèche décisive dans laquelle s’est engouffré le standard II.

2) Le standard II

Initié à l’occasion de la création, en 2001 du CAPES de créole, il se caractérise par les traits suivants:

  • d’une part, le souci d’intégrer l’acte de lecture en créole dans le contexte écologique qui le relie à l’acte de lecture en français et ce, compte tenu du contact des deux langues. En effet, à la rigidité nocive et démotivante du système phonétique s’oppose la variation féconde du système orthographique français, lequel est capable d’écrire de plus de 20 façons différentes le seul phonème /o/ : |o|, |au|, |aux|, |eau|, |eaux|, |ot|, |ots|, |haut|, |hauts|, |ault|, |hots|, |oh|, |ho|,  etc. Certes, cette variation (ou plurivocité) représente une difficulté pour celui qui fait l’apprentissage de l’écriture. Mais cette difficulté, une fois surmontée par des moyens pédagogiques adéquats, débouche, au plan de la lecture, sur un avantage considérable. Cela tient au fait que chaque mot français détient un profil spécifique, contrairement à la graphie de type phonétique, qui établit un lien étroit entre ce qu’on entend et ce qu’on écrit, ce qui induit un appauvrissement de l’imaginaire de lecture (ou imaginaire lexique). Cette dernière  caractéristique va à l’encontre de l’acte lui-même de lecture qui est fondamentalement une aventure oculaire et non point une pratique reliée à l’acoustique. De nombreuses enquêtes ont en effet révélé que les lecteurs utilisant le code phonétique rigide indiquent que pour comprendre un texte, ils sont obligés de le lire à haute voix, ce qui est contraire à l’acte de lecture, qui est, par définition et par nature, une activité silencieuse, même si rien n’interdit d’oraliser un texte dans certaines conditions. Un système phonétique est fait pour les linguistes quand ils doivent analyser en professionnels les langues et non pas pour les usagers ordinaires de ces dernières. Par ailleurs, le système phonétique constitue pour la langue un vêtement trompeur car il crée l’illusion d’un créole authentique là où on a affaire à un créole francisé. Il ne suffit pas d’écrire les mots  kolifiché (colifichet) au lieu de zouzounklérant ou encore métamòfozé (métamorphosé) au lieu  de mofwazé pour croire qu’on produit un créole  convenable, ce que j’appelle un kréyol obidjoul.
     
  • d’autre part, la volonté subséquente d’assouplir le standard I, tout en en allégeant les graphèmes, vu que la rigidité est une source d’uniformité, défaut préjudiciable à une lisibilité optimale. Au-delà de la variation a/à signalée ci-dessus, le standard II apporte donc d’autres éléments de variation:

    a- quand les voyelles |è| et |ò| sont placées devant une consonne finale de syllabe, l’accent grave disparaît. Nous avons donc: soley (soleil) et non plus *solèy, wol (rôle) et non plus wòl, pres (presque) et non plus *près, fos (force) et non plus *fòs, let (lettre ou bien lait) et non plus *lèt,  fot (faute) et non plus *fòt.

    b- quand le graphème |y| n’est pas en début ou en fin de syllabe, il se transforme en |i|. Nous avons donc: bondié (dieu) et non plus *bondyé. Par contre nous gardons les graphies: yanm (igname), pay (paille), puisque dans ces deux derniers exemples, le graphème |y| est soit en début, soit en finale de syllabe.

Tout cela étant dit, la réforme encore timide apportée par le standard II se devait d’être prolongée. En effet, l’absence de variation morphologique du créole (ce qui au plan linguistique ne constitue pas un défaut), quand il est cumulé avec une absence de variation graphique, entraîne un lourd handicap du point de vue de l’efficacité de lecture. Véritablement la «double peine » pour le malheureux lecteur ! D’autres paramètres non moins importants seront pris en charge par le standard III.

3) Le standard III

Né d’une réflexion approfondie sur les mécanismes cognitifs de la lecture, il se caractérise par les quatre traits suivants:

a- une amplification de l’indispensable mécanisme de variation par le redoublement des |s| et |t| placés en finale de mot et ce, exclusivement après les voyelles |a|, |e|, |i|, |o|, |u|. Nous avons donc:

  • avec redoublement de |s|: pass (parce que) et non plus *pas, press (presque) et non plus *pres, riss et non *ris (risque) foss (force) et non plus *fos, louss (ours) et non plus *lous.
  • avec redoublement de |t|: ratt (rat) et non plus *|rat|, lett (lettre ou bien lait) et non plus *let, pitt (gallodrome) et non plus *pit, fott et non plus *fot, woutt (route) et non plus *wout.

b- une simplification considérable dans la configuration graphique des mots créoles. Cette réforme se traduit essentiellement par un usage limité du trait d’union et, par là même, une restriction des énormes complications que son usage entraîne, en raison des analyses grammaticales complexes qu’il requiert. A titre d’exemple, l’emploi du trait d’union entre un nom et l’article défini qui le suit est inutile. Il est plus simple de noter tab la (la table) que *tab-la.

c- En revanche, le trait d’union peut être très utile pour caractériser des mots créoles comportant certains préfixes. Nous avons, part exemple, le préfixe négatif san- (que le phénomène de décréolisation remplace souvent par le français «in» qu’on trouve dans des mots français comme: intraitable, incompréhensible, etc.). Nous avons en créole des expressions telles que: san-rété (permanent), san-ayen ka fè (oisif), san-dòmi (insomnieux ou encore vigilant),san-fini (interminable)  san-fondok (insondable) san-manman (insupportable, effroyable) san-terboulé (infranchissable) etc.

Il conviendra d’expérimenter dans le cadre d’une réflexion collective l’usage d’autres suffixes comme ala, ou encore an, anba,  qui expriment la manière: faut-il écrire, avec graphie discontinue: ala gadigadar (français: de façon énergique) ou alagadigadar (avec graphie continue) ou encore ala-gadigadar (avec trait-d’union)? Faut-il écrire: an chien (français: dans la misère) ou an chinpontonng (dans la dèche) ou anchinpontonng, (graphie continue) ou encore an-chinpontonng (avec trait d’union)?  Faut-il écrire anba fey (français: hypocrite), ou bien anbafey (avec graphie continue) ou encore anba-fèy (avec trait d’union)?

d- en dehors de ces cas spéciaux de suffixes (qu‘il conviendra de valider après de larges débats collectifs) , il semble plus approprié de retenir des graphie continues :  aléliwon (sans cesse) et non pas *alé li won, batmanman (scandale) et non pas *bat manman, bètafé (luciole) et non pas *bett a fé, bètabondié (coccinelle) et non pas *bett a bondié, chouvalbondié (phasme) et non pas *chouval bondié, vanmennen (immigré) et non pas *van mennen, vanvini (étranger) et non pas *van vini.

e- une réintégration du graphème |x| présent dans les graphies étymologiques, mais exclu des standards I et II, alors qu’il constitue un signe graphique très important compte tenu, notamment, de son utilisation en algèbre. Ce faisant, on aura donc une graphie qui tenant compte de la proximité écologique entre créole et français, débouchera sur les formes suivantes: Alexann (prénom masculin) et non plus *Aleksann, annax (convenable) et non plus *annaks, lexanmen (examen) et non plus *legzanmen, lexistans (existence) et non plus *legzistans.

f- une innovation majeure et déterminante, en ce qui concerne la ponctuation, comme auxiliaire privilégié d’une lisibilité optimale. Alors que les standards I et II s’en tiennent aux règles canoniques, conformes à la ponctuation française, l’apport du standard III tout en assumant l’observation des règles canoniques de la ponctuation, est également lié à une utilisation particulière de la virgule, qui, on le sait, constitue le signe le plus «constructif» du système graphique en général et de la ponctuation, en particulier. Cette dernière remarque signifie que la virgule requiert par définition et par nature de la part de celui qui écrit une certaine capacité de réflexion sur le fonctionnement de la langue qu’il est en train d’utiliser.

En conclusion, le standard III repose essentiellement sur la mise en œuvre d’un système de variation qui constitue un moyen de sortir le lecteur de l’emprisonnement d’un système graphique intégralement phonétique, en vue d’une plus grande efficacité de lecture. Il en va du destin de la littérature créole, qui ne décollera pas sans l’instauration d’une vraie appétence à cette aventure oculaire que constitue l’acte de lecture. Le système de variation proposé ici n’emprunte aucunement la voie étymologique du mimétisme par rapport au système graphique du français. Il peut encore être étendu, selon une logique qui ne soit pas fantaisiste. Pour cela l’intervention d’une réflexion ouverte et large est nécessaire. J’y invite le maximum de créolophiles.

Note

  1. Les phonèmes sont conventionnellement notés entre barres obliques (/ /) et les graphèmes entre barres verticales (| |).

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Réaction

  1. Réflexions sur le périple du créole à travers l’œuvre du Géant Bernabé par Hector Poullet.

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 Viré monté