Journaliste, poète et infatigable ambassadeur de la culture haïtienne, André Fouad a posé ses valises aux États-Unis tout en gardant son cœur arrimé à Haïti. À travers sa plume sensible et engagée, il continue de faire rayonner la mémoire, la poésie et le talent des artistes haïtiens au-delà des frontières. Dans ce texte empreint de nostalgie et de lucidité, il s’interroge sur le silence entourant la mémoire de l’empereur Jean-Jacques Dessalines au sein de la diaspora floridienne. Il faut s’interroger sur l’étrange silence qui entoure la commémoration du Père fondateur de la nation haïtienne au sein de la diaspora floridienne. Avons-nous encore le sens de l’histoire? Aimons-nous toujours notre Alma Mater, Haïti, cette terre qui nous a vus naître, grandir et rêver?

Il faut s’interroger sur l’étrange silence qui entoure la commémoration du Père fondateur de la nation haïtienne au sein de la diaspora floridienne. Avons-nous encore le sens de l’histoire? Aimons-nous toujours notre Alma Mater, Haïti, cette terre qui nous a vus naître, grandir et rêver?

Ces questions me hantent chaque 17 octobre, date funeste marquant l'anniversaire de l’assassinat de l’empereur Jean-Jacques Dessalines, tombé sous les coups des forces ténébreuses, à peine deux ans après avoir proclamé l’indépendance sur la place d’Armes des Gonaïves.

Si ce n’avait été pour l’émission précieuse «Community Hours» sur WSRF 1580 AM, animée par le talentueux professeur d’histoire Sévère Livincoeur, Nordiste brillant et passeur de mémoire, cette journée si symbolique serait passée comme un souffle dans le vent, ignorée par une communauté haïtienne du Sud de la Floride absorbée par les préoccupations du quotidien.

Une soirée sans mémoire

Ce 17 octobre 2025 à Miami, le programme mensuel «Sounds of Little Haiti», tenu au Complexe culturel de Little Haiti, à deux pas du Market Place, avait pour tête d’affiche le chanteur Alan Cavé, en mode dream machine...

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Viré monté